Pour une fois, chapeau Elkabbach ! Le matinaute en est encore sous le choc. "Msieur Sarkozy, cette histoire d'instruction Bettencourt à Bordeaux, c'est quand même embêtant. Vous êtes tout de même soupçonné d'avoir reçu directement une enveloppe de liquide des Bettencourt en 2007. Qu'avez-vous à dire ? Vous aussi, comme Monsieur Fillon, vous regrettez que Monsieur de Maistre ait été mis en détention ?"
Dieu sait, sur ce site, si nous n'avons pas épargné Jean-Pïerre Elkabbach depuis quatre ans, au point de lui consacrer un dossier entier. Et en apprenant que Sarkozy était une fois de plus son invité, nous n'attendions évidemment rien. Mais dès le début de l'entretien, stupéfaction dans les salles de bains: Elkabbach Restera, dans les jours qui viennent, à analyser les raisons de ce virage brutal de la station périphérique, connue de toute éternité pour sa complaisance envers le pouvoir. Est-il à relier avec la montée de l'actionnariat qatari au sein du groupe Lagardère ? Sous l'impulsion de ses nouveaux actionnaires, le groupe a-t-il pour stratégie d' anticiper une victoire de Hollande, ou de NDR: une regrettable erreur de manipulation nous a fait mettre en ligne cette chronique, prévue pour le dimanche 1er avril, avec 48 heures d'avance. Nous prions nos abonnés de nous en excuser. Mélenchon ? Plus simplement, Elkabbach a-t-il décidé de s'offrir une fin de carrière honorable, et spectaculaire ? Ou bien au contraire, plus tristement mais plus vraisemblablement, s'agit-il d'une diabolique opération de victimisation de Sarkozy, décidé à se présenter comme le paria des medias ? Si c'est le cas, convenons qu'elle est efficace: on souffrait avec Sarkozy. A nos abonnés d'en débattre.
Désolé, c'est du copié - collé d'un édito d'Arrêt sur Images. Mais j'ai trouvé ça excellent alors je partage. Tellement bien fait que...