A Brest, la mer en bocal ou en bassin ?

Publié le 31 mars 2012 par Mpbernet

Dernière journée d'hier consacrée à la mer.

Au programme : la visite d'OCEANOPOLIS, parc d'attraction-aquarium-centre touristique consacré aux richesses maritimes. Trois univers, trois pavillons : dans l'ordre où nous les avons visités : le polaire, le tropical et le tempéré.

Très didactique. Fait par des professeurs pour des élèves et des enseignants. Pas très fun. Très belles présentations mais, disons - un peu sévères -  avec toujours l'habituel prêchi-précha sur les menaces climatiques, la disparitions des espèces, l'action destructrice de l'homme.

Bon, on sait tout ça et il n'est sans doute pas inutile de le rappeler aux jeunes générations. Cependant, à la longue, ...bref, très cher à entretenir, un tel investisssement. Et très cher le billet d'entrée à 17,50 € !

Il paraît qu'ils sont des millions à venir visiter à la belle saison. Donc, je radote ! Saisissants requins, belles couleurs des poissons tropicaux, explications intéressantes sur le poids de la pêche en Bretagne et un petit Nemo pour mon Benjamin ....

Fin d'après-midi sur le port, devant l'embarcadère pour les îles de Molène et Ouessant, tous les jours, toute l'année. Juste en face, l'extraordinaire remorqueur Abeille Bourbon, veille.

Au cas où un pétrolier comme jadis l'Amoco Cadix devant Portsall, serait sur le point de venir se drosser à la côte et déverser ses tonnes de brut sur les rochers roses du rivage de dentelle. Impressionnant, très haut sur la ligne d'eau, avec une poupe toute rebondie, comme avec un gigantesque pare-chocs. Une masse d'énergie prête à affronter toutes les tempêtes.

Et puis, amarrée juste derrière, la fine goëlette symbole de la ville de Brest, La Recouvrance. Une réplique d'un navire militaire (aviso) dessiné en 1817, avec ses deux mâts, ses cordages, ses jolies voiles soigneusement carguées.

Comme une réminiscence des jolis gréements miniatures que fabriquait mon père pour passer le temps. On embarquerait bien pour une croisière vers les îles Silly ....

Mais non, il nous faut descendre à quai pour repartir bientôt vers Paris, notre vrai port d'attache.