IREF : 5 propositions pour réformer la France

Publié le 03 avril 2012 par Lecriducontribuable

L’Institut de recherche économique et fiscale (IREF) propose deux mesures phares au rétablissement économique de la France : le transfert au privé de la plupart des missions de l’Etat ainsi que la baisse des impôts et prélèvements obligatoires.

100 jours, c’est trop long ! L’Institut de recherche économique et fiscale propose 5 réformes en 100 heures. Le nouveau Président élu devra d’abord annoncer une baisse des dépenses publiques. Il s’agit d’économiser 150 milliards en 5 ans grâce à des privatisations et un arrêt des interventions publiques inutiles.

Ensuite, le chef de l’Etat ferait bien de reconnaitre les échecs de l’administration en permettant au privé de montrer ces compétences. En matière de chômage, le secteur privé serait plus efficace dans le replacement des chômeurs.

Il faut privatiser les HLM

Pour l’éducation, l’IREF propose l’adoption du « chèque éducation » et la création d’universités privées. Par ailleurs, le marché du logement devra être libéralisé et les HLM privatisés (comme en Grande-Bretagne).

La santé devra faire l’objet d’un vrai marché et les retraites devront être financées grâce à un système par capitalisation et des fonds de santé.

Supprimer le statut de la fonction publique

Au niveau fiscal, tout est à refaire. Il faut supprimer l’ISF, les niches fiscales et mettre en place un impôt à taux unique.

L’IREF préconise aussi la remise à plat du code du travail. La suppression du statut de la fonction publique et des entraves à la flexibilité du travail sont nécessaire.

Les adorateurs du principe d’égalité ne sauront refuser cette harmonisation entre fonctionnaires et salariés du privé.

Enfin, les millions d’euros de subventions distribuées aux syndicats, chaque année, devront être supprimées.

Vu leur représentativité réduite (8% des salariés sont syndiqués en France contre environ 30% en Allemagne), les syndicats devront se retirer des négociations ministérielles. Ce retrait devrait leur laisser du temps pour vraiment s’occuper de leurs adhérents.