On trouve une explication dans La République du Centre de ce 3 avril 2012. L’un des élus concernés – dont je tairai le nom – confie au
quotidien départemental : « En 2002, comme cette année, Jean-Pierre Chevènement avait ma signature. Quand il s’est retiré, ma signature est allée à la première équipe qui m’a contacté,
afin de ne plus être sollicité. Même si je privilégie les petits candidats, je ne connais pas Jacques Cheminade. C’est le hasard » (sic).
S l’on peut s’étonner – pour le moins – qu’un parrainage puisse être ainsi accordé « par hasard », on espère néanmoins que l’élu a, depuis, pris
connaissance du « programme » de Jacques Cheminade.
Car derrière l’homme qui se donne des airs goguenard sur les plateaux de télévision, se cache un personnage qui défend des idées à côtés desquelles même
Marine le Pen pourrait passer pour un enfant de cœur. Bien sûr, Jacques Cheminade n’a jamais aucune « chance » (au sens mathématique du terme,) d’être élu président de la République. Mais, outre
qu’il est malsain d’offrir une telle tribune à ses idées nauséabondes, notre démocratie donne un triste spectacle en laissant croire que cet homme, qui ne représente quasiment que lui-même,
puisse prétendre à la plus haute responsabilité de l’Etat. Nous sommes, il est vrai, tombé bien bas depuis cinq ans. Inutile d’en rajouter.