C'est vendredi, c'est le Bordel #109

Publié le 06 avril 2012 par Pagman

... Paf, encore un vendredi. Une vraie malédiction. À croire que ce blog est construit sur un vieux cimetière indien. Ca s'en va et ça revient, c'est fait de tout petits riens, ça se chante et ça se danse et bim, one again a fly, c'est déjà vendredi. Encore une semaine achevée tel le fier et dévoué Bronco à la patte casséeaprès une harassante chevauchée, poursuivi par au choix les indiens, les méchants cow-boys renégats pistoleros mercenaires, la cavalerie ou l'armée mexicaine dans tout bon western qui se respecte. Oui, c'est vendredi et c'est bien encore le bordel de partout cette semaine avec pas de pot pour Science Po, son mentor qu'est mort, avec des coups de filets électoraux dans les milieux islamistes qui tombent à point nommé (quelle coïncidence), avec Bécassine qui s'invite dans la campagne de son ex, avec Alain Delon qui nous dit de loinqu'Alain Delon va bien après une hospitalisation qui a plus fait trembler le Japon et la Thaïlande que dix tsunamis réunis, avec les Beatles juniors qui veulent bitler tous ensemble, avec le Mali mal parti, le Sénégal où ça balance pas mal, la crise en Espagne, les Etats-Unis où ça canarde (encore) dans les universités, Fukushima où ça remet ça, la Syrie toujours en tête du Top Sang mondial en ce moment et la Birmanie où Aung San Suu Kyi arrive enfin à mettre un beau bordel à elle toute seule dans son pays qui en a bien besoin. Il est donc parfaitement logique que, par un effet de vase communiquant évident, le bordel se propage jusqu'ici. Un bordel constitué d'images vues et gardées de côté pendant la semaine, accommodées cette semaine à la sauce pascale. Comble de chance, il vous reste encore du temps pour commander ces seyants petits chocolats aux noix qui feront le bonheur des petits et des grands sur www.boredpandashop.com.

Si vous n'êtes pas très sucré, que vous préférez quand ça pulse, ça pique et ça arrache, voici une nouvelle variété de piments qui, paraît-il, aurait des propriétés aphrodisiaques en plus de provoquer des hémorroïdes à coup sûr dans les 48 heures.

Trêve de plaisanterie, voici un tee-shirt aromatisé à la truffe, la toute toute toute première Nike, des talons bien compensés de Jeffrey Campbell qui ne laisseront pas de bois ces dames et différentes réalisations géniales de l'artiste Canadien Maskull Lasserre : des chaussures qui laissent des traces d'animaux à votre place et replacent la nature au beau milieu de notre monde trépidant tout en filant grave les chocottes à votre voisin qui se calfeutre dans sa maison, persuadé que des dizaines de grizzlis n'en veulent qu'à lui.

J'espère bien que ça vous en bouche un coin. Dans le cas contraire, A Common Name, street-artiste de son état, peut le faire pour vous. Des jolis coins sur mesure, en fonction de vos envies, sur devis. Vous avez un coin ? Il a la solution.

Pour vous remettre de vos émotions, posez-vous donc un instant sur la Lobule Chair par Vassili Butenko et respirez. Car si c'est déjà trop le bordel pour vous, il est temps de vous faire Seppuku tout de suite car il en reste pas mal à venir et vous ne tiendrez pas la distance. Instructions ci-dessous pour faire ça dans les règles de l'art.

Quand même, on ne va pas se sortir les tripes pour si peu. Allons. Reprenons donc les fondamentaux à la base et commençons par lever les yeux et nous dire "Bonjour" en toute simplicité. Bonjour chez vous.

Passons à ce Retriever qui n'est pas loin d'avoir l'air intelligent avec sa casquette des New York Knicks, ce requin tigre de fort beau gabarit même si une perspective fallacieuse accentue un chouya le tout, ce kayakiste qui fait un peu sous lui donc autour de lui donc sur lui, un combat titanesque entre un tyrannosaure et un grosbranleurosaure et un bull-terrier qui s'en fout de tout ça mais alors complètement, d'une force, vous n'imaginez même pas.

N'oubliez pas, aha, qu'il est bientôt l'heure d'aller voter en votre âme et conscience et si possible dans l'urne. Pour ma part, aucune envie si ce n'est de tout faire péter mais ce n'est pas la solution. Quoique. Entre l'abruti qui nous gouverne, l'abruti qui veut sa place (et qui émarge tout de même à 30 000 euros par mois en disant qu'il n'aime pas les riches), le neuneu orange du centre, la vache normande blonde et coco bel œil rigolo,on n'est pas sorti de l'auberge. Mais faut voter.

Bon allez, ne nous laissons pas abattre comme le disait si bien Kennedy et poursuivons avec ce splendide catcheur monoglobique, cette statue quasi nue de fort belle tenue, ce Flat Iron pas fini, un peu de Hong Kong revival, cette réalisation architecturale de Fran Silvestre pas loin de Valence et un vieux Ludwig Mies Van der Rohe devant son horreur préférée, le Seagram Building. C'est quand même très moche, tout Ludwig que tu sois.

Quatre garçons dans le vent vu d'en haut, un petit sandwich clignotant, un W double vice, un combat rroooshhi coincoin, un Namor prince des mers (à ne pas confondre avec Super Timor qui n'a rien à voir), quelques bronzages par catégories et jetons un œil qui n'est pas le mien à la suite de ce beau bordel ambiant. 37,2 environ.


Alors voyez-vous, depuis le temps, j'avais totalement oublié Cheryl Tiegs. Ceci dit, on vit assez bien sans. Ephémère Drôle de Dame en remplacement de ah mais non pas du tout, je confonds avec Cheryl Ladd, excusez-moi, toutes mes confuses. Alors que Cheryl Tiegs a été photographiée de 75 à 83 par les plus grands photographes dont Helmut Newton ci-dessous, on peut dire que Cheryl Ladd, elle, non. Mais bon. Elle a quand même remplacé Farrah Fawcett, Cheryl Ladd. Alors que Chery Tiegs, non. Donc 1-1, la balle au centre. Voilà, voilà.

Les garçons, pour m'excuser de cette méprise, je vous rajoute en vrac Dolores Costello, la grand-mère de Drew Barrymore, Brooklyn Decker à la plage, Kat Dennings à lunettes, Halle Berry à la gym, Mamie Van Doren à la cool, Mara Corday à la tomate (Marat et Corday dans le même nom, amusant), Petra Nemcova et un ami de couleur sur le dos, Raquel et ... Raquel et Rose McGowan mais de profil. Et ça compte triple.

Je rajoute Samantha Fox qui a du mal à cacher une insistante envie d'aller faire pipi derrière son sourire crispé, Sharon Tate qui s'envoie en l'air, Tanya Roberts en Sheena reine de la jungle, Traci Lord en elle-même et en maillot de bain malgré tout (ce qui est assez rare), une Italienne en eau peu profonde et Zoé Kravitz qui a bien grandi depuis la chanson qui date de mes 20 ans sur les fleurs qui sont pour elle dans l'excellent premier disque de son papa Lenny.

Mais ces dames ne seront pas en reste avec du connu fumiste et fumeur, de l'inconnu qui en a dans le moteur, du bellâtre explorateur, du musclé, du moins musclé, du brun, du moins brun, du presque châtain, du tout roux, du blond, du méchu, du péchu, en somme, du choixpour satisfaire toutes les demandes, même les plus difficiles. Et quand je dis en somme, pas la peine d'aller les chercher à Abbeville, hein. Bon. Alors.


Pour la proposition ci-dessus, vous faites comme vous voulez, hein. C'est mon blog mais c'est votre choix, là. Tiens, quelques pages de Wolverine pour vous rappeler que je fais ce que je veux ici et pour faire passer le tout. Ou le rien. Un beau bordel.

Si la BD est un art à part, voici dare-dare d'autres artistes, travaillant presque tous en volume, qui m'ont tapé dans l'œil cette semaine. Par exemple, Bogdan Rata ne m'a pas raté. Un coup de cœur et un bon coquard.

"Self"

"Lonely"

"Gifted"

"Fear"

"Pray"

"Putain, tu me pêtes les couilles", non, pardon "Scream".

"Ecce Homo"

Encore du Bogdan Rata.

Toujours lui. Ou ce qu'il en reste.

J'ai aussi découvert Dave Murray, son "Dartrock" et ses "Legs". Oui, comme la chanson de ZZ Top.

"Here today, Gone tomorrow" de Tim Berg et Rebeka Myers.

Myfanwy McLeod et son immense oiseau, bien qu'il ne soit pas exhibitionniste.

Les œuvres de Huang Yong Ping. Bon, il faut de la place. Peu recommandé dans un F2.

Peter Coffin et ses expressions multiples, variées et déjantées.

Vincent Olinet qui y est. Je veux dire ici, au bordel.

Wang Zhiyuan qui nous emmène tout droit dans la stratosphère.

Anthony Freda qui revisite la liberté au Smithsonian.

Et ce très beau dessin d'Andrew Bannecker.

Il est temps de conclure par une magnifique sélection de toute beauté de Messages à Caractères Informatifs qui sont à prendre comme vous voulez mais à la cosaque, c'est possible, à la légère itou et pour le propre et le figuré, je vous demanderai un supplément de 2 euros et 53 centimes par virement postal ou en envoyant votre RIB dans les commentaires que vous pouvez aisément laisser sur ce blog.


Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui mais n'oubliez pas de cliquer à donf' sur le bouton "J'aime" ci-dessous en mettant une phrase bien sentie dans la fenêtre qui s'ouvre à cet effet pour partager ce lien sur votre profil en deux secondes et ainsi faire venir tous vos ami(e)s au bordel et battre les 363 likes ou les 1158 likes, record absolu car j'en vois encore énormément qui ne font que cliquer, juste un lien c'est triste alors qu'un lien + un peu de vous, c'est bien plus incitatif, de Twitter ce Bordel pour sensiblement les mêmes raisons, de le partager avec vos ami(e)s par mail, par sms, par télégraphe ou signaux lumineux en morse soit _._././.../_/ ._.././ _.../_ _ _/._./_.././._../, de vous abonner si ça vous dit en cochant bien la case "Recevoir les articles" et "Newsletter" et de faire tout ceci si et seulement si ce bordel vous a plu. Sinon, il vous reste les articles de la semaine comme les ballons à messages pas subliminaux dans Dégonflé !l'hommage à l'immense Jacques Carelman qui nous a quitté il y a peu dans Objets introuvables, avez-vous donc une âme ?, les travaux aériens d'Anna Hepler à découvrir dans L'art d'Hepler et et c'est tout pour aujourd'hui. Bon bordel, bon vendredi, bon week-end et à la semaine prochaine.

Oui, the end, chère Erica Gavin. La technique a intérêt au point cette semaine. Sinon, ils sont tous virés et remplacés par des Cambodgiens encore moins chers que les petits Sri Lankais que j'exploite actuellement pour la réalisation de ce blog.

Non mais. Retrouvez tous les bordels du vendredi depuis 2009 pas plus loin qu'ici :  Le Bordel du Vendredi