Exposition Tim Burton

Publié le 10 avril 2012 par Naira

Comme nous en parlions samedi, qui dit Pâques dit œufs en chocolat – et peut-être que notre article vous a offert la possibilité d’en récolter plein (auquel cas, nous tenons à vous faire remarquer qu’il serait plus que justifié que vous nous offriez une petite commission de disons… 20%, n’est-ce pas !) mais aussi et surtout : LUNDI DE PÂQUES et donc congé !
Alors que pour certains congé rime avec farniente (ne vous méprenez pas, toutefois, je ne cherche point à vous culpabilisez – voyons ! – et je l’avoue aisément : je pratique aussi le farniente – sport ô combien épuisant, c’est entendu – à mes heures perdues), nous en avons décidé autrement et c’est pourquoi nous sommes parties, pour votre plus grand plaisir (oui plutôt pour le nôtre) rendre visite à ce brave Tim qui crèche actuellement dans le 75 (à prononcer soixante-quiiiinze, si vous voulez passer pour des autochtones).
Bref, nous sommes allées voir l’exposition sur Tim Burton


Bon, si vous ne le saviez pas encore, Tim Burton est un grand malade. Son univers est – et sera probablement toujours – décalé. Si vous n’aimez pas l’horreur, le fantastique et le surréalisme, si vous n’appréciez pas l’ambivalence entre la monstruosité et l’innocence, les jeux de mots parfois crus, l’humour et la dérision, ce n’est pas la peine d’y mettre les pieds. Si vous n’êtes absolument pas sensible à ce genre de monde, vous perdrez totalement votre temps.De même que si vous êtes un fanatique profond du monde burtonien, il se pourrait que vous soyez désappointés de ne pas avoir plus d’informations inédites et croustillantes sur le personnage et son travail.
Toutefois, si vous êtes amateurs, curieux et intrigués, vous n’aurez aucune difficulté à vous trouver satisfait de l’exposition séparée essentiellement en deux parties : celles des œuvres (triées par type : enfants, hommes, femmes, monstres, couples…) et celles des films (suivant un ordre chronologique et alimenté par des dessins, des objets, des notes mais aussi des extraits – voire parfois le film complet).

Déshabiller des yeux
Cette exposition vous donne donc, une bonne fois pour toute, un aperçu global sur le monde et le travail de ce réalisateur pour le moins hors du commun et vous permet de découvrir (ou redécouvrir) quelques bons produits de son cru !
Au final , les seuls points négatifs seront les aspects pratiques : premièrement, si vous n’achetez pas votre billet sur internet et que vous comptez y aller pendant le week-end, attendez-vous à 3h30 d’attente ; deuxièmement, si vous pensiez pouvoir admirer les produits à votre aise, même si vous n’avez pas fait la queue pour les billets, préparez-vous à la faire tout le long de l’exposition ; troisièmement, si vous êtes un peu désargentés ce mois-ci, préférez sans doute les dépenses dite de survie car même si on est à Paris 12 € pour une exposition, ce n’est pas ce qu’on pourrait appeler un prix démocratique et favorable à la culture des plus démunis (vous me direz que les plus démunis n’ont ni la télé ni les moyens d’aller au cinéma et que donc peut-être que Tim Burton est le cadet de leurs soucis mais ce n’est pas une raison!).
Quoiqu’il en soit, si vous aviez déjà une furieuse envie de voir cette expo ou qu’on vous a donné l’eau à la bouche, ne soyez pas trop stressés, vous avez encore le temps ! En effet, elle a planté ses piquets à la cinémathèque française jusqu’au mois d’août et vous livre tous ces secrets juste ici !
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