Dans le monde des Peranakan

Par Mpbernet

Pourquoi ai-je une tendresse particulière pour cette civilisation spécifique à Singapour, cet art de vivre des commerçants croisant le long du détroit de Malacca et qui firent souche ici, dans ce que les britanniques appelèrent à l'origine les Etabllissement des détroits, qui devînt Singapour ?

Je l'ignore.

Toujours est-il que j'ai le béguin pour cette culture.

Nous avions déjà visité ce musée, une grande exposition avait été organisée à Paris, au Musée du Quai Branly, mais j'ai voulu revisiter cette collection qui montre les origines et les progrès de cette communauté d'immigrants venus de Chine, à Penanbang (Malaisie) tout d'abord, puis à Singapour.

Autour des cérémonies du mariage, qui marque véritablement l'entrée dans l'âge adulte, les échanges de cadeaux entre les deux familles, le trousseau de la fiancée, les douze jours que dure la cérémonie, les costumes du cortège, les tables de réception, les croyances religieuses et les rites funéraires ...

Des familles qui ont travaillé dur, se sont unies avec des malais pour créer un mode de vie différent, une mode vestimentaire spécifique, portée par les Nonyas avec le sarong de batik et la kebaya transparente, brodée, fermée par une série de trois broches.

La maison où est situé ce musée est en elle-même digne d'être vue avec son immense atrium et son escalier de teck. Un chat de bronze vous y accueille en souriant. Tout comme aujourd'hui les descendants des Péranakan.

Peranakan Museum, 39 Armenian Street, Singapore