Origine et histoire des Capteurs de rêves

Publié le 12 avril 2012 par Cardigan @onlyapartmentsF

La légende raconte que Iktomi, le maître farceur de la sagesse, est apparu à Lakota, chef leader spirituel, en forme d’araignée. Et pendant qu’il parlait, il a commencé à tisser une toile (d’araignée) sur un anneau en saule avec des plumes et du crin de cheval. Une fois terminée, il l’a donné au vieux Lakota en lui disant: «La toile d’araignée est un cercle parfait, mais il y a une cavité au centre, utilises-le pour toi et ton peuple. Si tu crois au grand esprit, la toile d’araignée fera en sorte que les mauvaises pensées disparaissent par cette cavité”. Le vieux Lakota l’a montré à son peuple, les Indiens Sioux, et ceux-ci ont commencé à l’utiliser dans leur quotidien. Ils croient que le capteur de rêves peut interférer sur leur destin et le suspendent ainsi au-dessus de leurs lits. Les cauchemars disparaissent par la cavité située au centre de la toile, ne faisant plus partie des rêves, tandis que les bons rêves sont conservés dans toile.

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Etymologiquement, le terme capteur de rêves provient de la culture amérindienne, iháŋbla gmunka dans la langue Lakota, qui est la langue des sioux parlée par le peuple Lakota des tribus Sioux, tandis que le Ojibwe, langue indigène, appartient aux langues algonquiennes; asabikeshiinh. C’est la forme inanimée du terme araignée et bawaajige nagwaagan signifie piège à rêves. Il s’agit d’un objet artisanal composé d’un anneau en saule et d’un filet lâche formant une toile. Il est décoré avec des objets sacrés et personnels, comme des plumes et autres babioles.

Les capteurs de rêves sont l’une des traditions les plus fascinantes des amérindiens. Son origine remonte à la protection contre les mauvais rêves qui sont capturés dans le centre du réseau et disparaissent dès les premiers rayons du soleil, alors que seuls les bons rêves se dirigeaient vers le centre de l’anneau, se glissant entre les plumes pour le bénéfice de tous les rêveurs.

Il fait partie de la culture amérindienne depuis plusieurs générations. L’un des éléments clés remonte à la tradition et à la signification de l’anneau pour ces cultures, il symbolise la force et l’unité pour de nombreux symboles qui commencent autour d’un anneau, comme c’est le cas du capteur de rêves.

Ils sont devenus très populaires bien au-delà des cultures amérindiennes, et de nombreuses personnes possèdent aujourd’hui ces objets artisanaux décoratifs au-dessus de leurs lits. Ce qui a fait que quelques-unes des tribus amérindiennes qui survivent encore les rejettent, excepté leur culture.

Les groupes de new age ont beaucoup utilisé cet objet sacré. Par ailleurs, Margaret Salinger, fille de J.D Saliger, l’auteur de “The Catcher in the Rye”, a utilisé l’idée des capteurs de rêves dans son autobiographie qu’elle a écrite sur son père: “Dream Catcher: A Memo” traduit vers le français “L’attrape-rêves.”