Touch – Episode 1.05

Publié le 15 avril 2012 par Speedu

Entanglement

Saison 1, Episode 5
Diffusion vo: FOX – 12 avril 2012

Martin doit comprendre une nouvelle façon de communiquer de son fils, une façon qui va l’entrainer dans un bus mais qui va aussi réveiller des choses chez  Teller …

Bon, c’est sûr, je vais faire la gueule ! Je suis encore privé des barbies japonaises ! Mais que font-elles ? C’est que je m’inquiète pour ces deux jeunes femmes fort graphiquement agréables mais perdues dans une immense ville, sans pouvoir communiquer autrement qu’avec leur smartphone. Il serait moche qu’elles se le fassent piquer par un mec qui l’offrirait à sa fille en cadeau. Elles feraient quoi après ? Trouver Ando ou Hiro ? Pitié, tout mais pas ça. Pas eux deux !

Donc alors cette semaine, on va encore au Moyen-Orient suivre une jeune femme qui se rebelle contre le système qui met la femme plus bas que terre. Elle le fait en empruntant la voiture paternelle alors que la conduite par les femmes est interdite, embarque sa meilleure amie, tombe en panne dans le désert après avoir récupéré une femme enceinte, l’accouche, puis convainc par ses actions que son père peut l’envoyer étudier à l’étranger. Un beau message de tolérance mais emballé dans une intrigue bien trop irréaliste, et je ne parle pas que de l’accouchement minute (un cri, c’est bon. Même pas besoin de couper le cordon ombilical). L’ensemble est trop gnan gnan, trop positif. Dommage.

Bref, cette femme qui vient de se rebeller avait un promis au mariage mais celui-ci a trouvé l’amour dans le métro de Montreal, l’annonce sur Facebook et voilà comment l’autre est libre et va se retrouver à l’étranger pour étudier. Mais ce mec est aussi médecin, un médecin cherchant un donneur particulier pour un patient, donneur qui s’avérera être la soeur du malade qui est avec Martin qui se retrouve à devoir l’empécher de tuer l’homme qu’elle tient pour responsable du massacre de sa famille, dont son frère.

Alors bon, l’intrigue du médecin et de son amour du métro est d’un classique absolu mais fonctionne toujours efficacement. Le français québéquois du médecin et de son pote laisse par contre à désirer, entre le fort accent américain et la construction des phrases parfois bancale.

De l’autre coté de la frontière par contre, c’est assez poussif de suivre Martin Bohm, la fille et le méchant tueur qui veut se repentir. Les explications sont poussives et le déroulement de l’ensemble également, y compris les trop longues scènes avec le père pickpocket qui ne sert qu’à amener Martin dans le bus mais dont on va encore suivre le reste de sa vie sans raison ou presque (puisque son cadeau du dragon fait peur à la femme qui allait tuer le méchant. Bref, on aurait pu faire plus concis et plus dynamique sur tout cet ensemble. Et puis pourquoi le bus a démarré au juste ? Le chauffeur était sourd ou stupide ?

A coté de cela, on a toute une intrigue tournant autour du jugement de la capacité de Martin à surveiller son fils qui a décidé de changer le mode de communication. Mais il ne le fait pas par hasard puisque son motif va déclencher des visions chez Teller qui perçoit une vision mettant en mouvement et liant les cercles concentriques. On effleure là un point mythologique et on nous explique que sa théorie sur les gamins comme Jake l’ont fait passé pour un fou. Et Danny Glover s’en sort très bien avec l’ambiguité qu’il met, nous laissant indécis: est-il fou ou excité par le réveil de ses instincts ? Malheureusement, le fait d’avoir vu se concrétiser les liens entre les cercles, annhilent toute ambiguité pour nous. Il est capable d’appréhender le monde comme Jake le fait. Est-ce parce qu’il possède aussi cette capacité ou bien a t-il appris à parler leur langage avec l’expérience qu’il a eu avec les gamins ? C’est très intéressant et je serais d’avis de plus développer l’aspect mythologique maintenant, vu que le show commence à montrer des limites sur la formule de l’action du jour à accomplir pour Martin.

Bref, 7/10

L’épisode se suit bien même si l’intrigue de Martin aurait gagné à être plus dynamique. On progresse du coté mythologique et ça, c’est bien. Il faut mieux équilibrer les liens entre avancées mythologiques et intrigue du jour.