François TEYSSANDIER.

Par Ananda

Le soleil se détourne des jardins  trop arides pour se réfugier dans l’eau fraîche du torrent.

Plus obscur se fait le silence à mesure que tu avances vers le soir, comme si plus rien ne pouvait éclairer ce lent charroi d’ombres errantes.

Le léger grésillement de la lumière quand tu la froisses dans ta main comme une feuille blanche.

La lumière danse sur la margelle d’un puits qui s’ouvre comme une bouche voulant happer le ciel.

Le silence a la blancheur d’un mot qui glisse sur la neige.

François Teyssandier