Capricorne

Publié le 07 janvier 2012 par Lafaucheuse

Capricorne

Attention: la position du soleil, qui détermine votre signe de naissance, n'est qu'un des très nombreux éléments qui entrent en compte dans votre thème astrologique. Selon la position des autres planètes, de l'ascendant, des maisons et des aspects, les caractéristiques du signe de naissance peuvent être renforcées ou atténuées. Ces descriptions concernent des signes types, à lire donc avec recul et surtout avec humour et détente!

Le Capricorne

  

Portrait :

Je  pense tout d’abord que toute vie, pour avoir du sens,  doit avoir un objectif  clair et raisonnable. Aussi, on me dit ambitieux.  Toutefois, je pense que ce  terme ne me résume pas vraiment car c’est avant tout  pour moi que je travaille  et si la reconnaissance du public ou de la société  suit, et bien tant mieux. Je  pars en effet du principe que tant qu’à faire  quelque chose, il faut  le faire du mieux que l’on peut, même si cela prend du  temps. Le temps n’a pas  d’importance. Seul le résultat compte.

D’ailleurs,  le Capricorne n'est pas du  genre à se vanter   et vous ne m’entendrez pas dire que je vise  telle ou  telle situation.  Je garde cela pour moi, les autres s’en rendront bien   compte quand   j’y  serai arrivé. Il est plus facile de progresser si le  regard  des autres   n’ajoute pas à la difficulté et puis, comme on dit, mieux  vaut tenir que courir : je suis quelqu’un  de prudent qui ne vend pas la peau  de l’ours avant de l’avoir  tué.

On  me dit parfois conservateur. Je ne sais pas trop ce que  cela veut dire :  il faut bien s’appuyer sur des bases solides, non ? Bah, de  toutes façons,  chacun devrait uniquement se mêler de ses affaires et le monde  se porterait  bien mieux.

Parmi  les qualités qu’on reconnaît en général au Capricorne vient en premier lieu la fidélité.  Fidélité dans   mes sentiments, dans mes engagements, dans mes objectifs. Je suis un être  de constance et je sais tenir les promesses que je fais même si  je  promets rarement (ce qui est encore le meilleur moyen de ne point décevoir).

J’ai  bien conscience que le revers de la médaille de ma  persévérance peut aussi être  la tristesse car on a parfois beau faire son  maximum, certain buts semblent  éternellement se refuser à nous et je vis mal  l’échec, peut-être tout  simplement parce que ce sentiment d’échec est  proportionnel à l’énergie  déployée et au temps gaspillé dans ce qui apparaît  par la suite une chimère.

Au  niveau sentimental, je ne suis guère démonstratif et je peux même être quelque  peu cynique : le romantisme, je trouve cela  ridicule mais pire encore, je trouve que cela pervertit   l’authenticité.  Rien n’est parfait dans ce monde, il  faut être réaliste. Et l’amour  n’échappe  pas à la règle. Aussi, je me méfie de  la passion  et je  préfère les partenaires honnêtes, calmes, qui   affichent immédiatement  leurs défauts.

Pour cette raison,  je m’entends bien avec les  autres  signes de terre tandis que les  signes d’eau ont tendance à me procurer   quelque sérénité.  En  contrepartie de ce qu’on appellera austérité affective,  je suis  particulièrement loyal envers ceux que j’aime et je suis prêt à me  sacrifier  pour que les autres s’épanouissent s’il le faut. Toutefois, je dois  bien  reconnaître que faire passer mes objectifs personnels après ceux des  autres me  laisse un arrière goût amer dans la bouche. Mais je le ferais tout de  même car  j’ai le sens du devoir et de la responsabilité.

Socialement, j’aime assez ma solitude, ou, à défaut,ma tranquillité. Je n’accorde guère  facilement   ma confiance et, à  mon avis, en amitié comme en amour,  seul le temps et la constance  prouvent quelque chose. Je n’oublie  d’ailleurs jamais le mal  qu’on  m’a fait (ni d’ailleurs le reste grâce à mon excellente mémoire) et  bien  que je sois d’une nature scrupuleuse qui me fait « passer   l’éponge »,  ce n’est pas pour autant  que je pardonne.

Au  niveau philosophique, certains voient le Capricorne comme un cynique, d’autres comme un sceptique. Je me considère quant à moi comme un réaliste  et tout ce qui peut  apparaître comme un peu trop facile ou  séduisant, je m’en méfie a priori car quiconque a un peu de  jugeotte sait que rien n’est  facile !

Au  niveau professionnel, je suis pratique, bien organisé,  bosseur. Je sais diriger  et travailler sur le long terme.  Je  ne vois rien de  plus à ajouter. Je laisse donc la place à l’excentrique Verseau  qui me  suit.

Le signe du Capricorne : correspondances

analogiques :

 

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Analogies astronomiques

 

Ultime  planète visible à l’œil nu, son éclat  terne, son grand éloignement et sa marche  très lente s’opposèrent  dès l’Antiquité à la  luminosité, à la proximité et à la  rapidité de la Lune  et, analogiquement, on a dès lors les  binômes suivant : jeunesse / vieillesse,  changement / immuabilité,  malléabilité / inflexibilité, début / fin, accessible /  inaccessible. Parce que dernière planète connue des Anciens, Saturne représentait donc   la limite de l’univers humain,  l’obstacle  infranchissable et, par enchaînement logique, la mort des choses  arrivées  à leur   maximum d’extension.

Si Saturne représente donc un but ultime,  une « ligne d’horizon »  céleste, il marque aussi une borne, une frontière entre  l’humain et l’au-delà.  D’ailleurs, toutes les planètes au-delà de Saturne prennent une dimension plus  spirituelle que terrestre  et influencent le subconscient plus que le conscient.  De ce fait, Saturne peut être également relié au Surmoi freudien, limite  entre  le conscient (le moi) et l’inconscient (le ça).

Il  fallut attendre les années 1980 pour que l’homme puisse  en découvrir plus sur Saturne (sondes Voyager) et sur ces  quelques dix-sept satellites.

Analogies symboliques

 

On  reliera Saturne à la neuvième arcane du  tarot (l’Ermite) : persévérance, recherche,but,  connaissance, solitude, introversion, analyse, réflexion, importance du temps, science, dureté,  réserve,  maturité,  expérience, sens du devoir mais aussi à la seizième (la   Maison-Dieu) : construction et destruction, élévation et chute,  intellectualité, les plans, la pierre, la fatalité,  la réflexion,  les œuvres de  longues haleines, la  solitude de l’être humain, les questions existentielles,  l’action concrète, les obstacles et  oppositions.

Dans  le règne animal, Saturne pourrait être  incarné par  la Tortue (lenteur, longévité,  persévérance,   tranquillité,  résistance, retour aux origines pour la ponte).  Dans  le corps humain, Saturne correspond aux os (ce qui soutient), à la peau (ce qui   protège) et aux dents et ongles (ce qui permet de se défendre). Bref, enlevez   les éléments saturniens et l’être humain serait un tas de chair informe et sans   défense.

Ce phénomène se retrouve au plan psychologique dans lequel Saturne traduit à la fois les phénomènes de construction et de  défense de la  personnalité (et les complexes si ces constructions  échouent).

Portrait de la dominante Saturnienne :

Il  n’est pas nécessaire d’être Capricorne  pour en avoir toutes les  caractéristiques. En effet, si dans un thème natal, Saturne est la planète  dominante (voir le calcul des  dominantes dans le  lexique), le natif développera naturellement les qualités et  défauts de cette  planète traditionnellement maîtresse du signe du Capricorne. Toutefois, la  dominance de Saturne présente de subtiles nuances caractérielles par rapport  à  la dominance du signe du Capricorne.

Afin  de cerner la personnalité saturnienne, il convient,  avant tout, d’apporter  quelques précisions sur la planète même.

Saturne est le reflet de toutes les  difficultés, de toutes les peurs et de toutes les  épreuves que la vie peut nous  réserver. D’un  côté positif, toutes ces notions apportent aussi une maturité  d’esprit, une  expérience acquise au fil du temps, une certaine philosophie  d’existence qui se  place à un niveau supérieur.  Le  personnage saturnien  apparaît ainsi comme mature, réfléchi et tous les actes de sa  vie  seront tournés vers une recherche de profondeur et une volonté de finition.

Tout son être est imprégné d’un grand scepticisme, ce qui  peut l’amener à être  considéré par son entourage comme un être austère  et froid, mais il ne faut pas perdre  de vue qu’il reste, avant tout,  l’incarnation de l’évolution dans la constance.  Le  saturnien vit ses  aventures par la pensée et l’esprit, avec concentration et   recul, dans le dépouillement et la rigueur. Sa nature prudente le conduit à n’admettre que ce qu’il a expérimenté ou  vérifié  lui-même. C’est par la réflexion et la méditation qu’il forge  ses  convictions.

Pour  atteindre ses objectifs, il se laisse guider par l’expérience et le temps,  loin du tumulte et des certitudes  éphémères. Il fait confiance à son esprit méthodique et minutieux : c’est un personnage cartésien pour qui, la  construction de toute chose passe par la planification et la persévérance. Il sait observer et  analyser les situations en écartant  toute approche émotionnelle, car les voies  de la sensibilité entraveraient son  esprit rationnel sans lequel il est persuadé que rien de fort ou de  durable ne peut s’édifier.

Il  est exigeant tant avec les autres qu’avec lui-même, ce  qui le conduit parfois à l’intolérance et au renoncement à  toute forme  de facilité : les constructions faciles sont pour lui, en  effet, contraires à  tout fondement solide et ne peuvent le stimuler.

Sa sagesse réside dans le fait qu’il  gère son temps  avec raison et se fixe des ambitions  sur du long terme. Et si certains  peuvent penser qu’il n’espère rien, c’est  seulement qu’il sait accepter les  épreuves et afficher une humeur  égale. En effet, il a la  conviction que le temps joue pour lui et son ego, bien que contenu, est  très  important et lui permet de surmonter les obstacles, tout persuadé  qu’il est de sa réussite future sur laquelle il restera  discret. Il  peut  être taxé de fataliste mais son  acceptation des événements n’est  qu’apparente : il sait se battre avec  opiniâtreté pour arriver à changer le  cours des choses.

Son  désir de retrait et de solitude le rendent parfois taciturne et peu  sociable aux  yeux d’autrui : de ce fait, il risque d’être  plus admiré ou craint qu’aimé. Le saturnien  exprime difficilement ses sentiments, se réservant volontairement  les rôles graves, discrets et effacés :   plutôt que de se livrer,  il préfère qu’on le devine.   Pour  lui, l’amour doit résulter d’une recherche longue et patiente, passant   forcément par une retenue de ses  désirs.

Son  sens de la hiérarchie et son amour pour les mondes  structurés l’incline à  professer dans les métiers liés à la loi, la politique,  la religion ou la  science. Il sera aussi attiré par toute activité nécessitant  concentration et  solitude (chercheur, explorateur, écrivain…).

L’argent  permet au saturnien d’établir une distance  protectrice entre lui et le monde. Il  ne veut en effet dépendre de personne et  se préserve de toute promiscuité. Il  sera rarement prodigue en la matière bien  que ses proches pourront efficacement  compter sur son soutien.

Le signe du Capricorne : portrait au vitriol :

Si  l’être humain peut s’améliorer, évoluer, gommer ses défauts et mettre en avant  ses qualités,   il arrive  aussi au contraire qu’il s’enferre dans ses pulsions les plus  négatives. Cette régression  peut par exemple être entraînée par   l’alcoolisme, par des circonstances de vie particulièrement  difficiles  ou encore par l’accumulation de névroses.

Il n’en reste pas moins que les valeurs  propres à son signe sont   alors largement corrompues et qu’on peut  en faire un  portrait « au vitriol ».  Voici  donc la description  du Capricorne (et du saturnien) dans ce qu’il peut  développer  de plus négatif et de plus méprisable. Ce portrait s’applique bien  sûr aussi  bien à un homme qu’à une femme.

Le Capricorne négatif ou Barbu barbant

Le  Barbu Barbant est, comme son surnom l’indique, un personnage déprimant,  austère et pessimiste,  très à  cheval sur les principes et l’étiquette.

C’est un  individu mesquin et couard qui tente de s’imposer  par la sournoiserie et l’obstination car il est avide en toutes choses mais aussi envieux et arriviste.

Le Capricorne négatif étant un être  profondément   introverti, il a souvent l’air  d’un petit monsieur ou d’une   petite dame fragile et effacé(e) mais ne vous y  trompez pas : il   a une soif  inextinguible de pouvoir et de richesse sans doute entretenue par   de nombreux  complexes et inhibitions.  Sévère,  pompeux et sans éclat, il a les gens à  l’usure   et son cerveau fonctionne comme un gigantesque ordinateur offensif  qui enregistre   chaque détail puis s’en sert  au moment opportun pour faire un   maximum de dégâts.

Son mode d’action est  rarement direct   et toute sa vie  semble de toutes façons sous le sceau de la  cachotterie : riche, il  s’habillera de guenilles et continuera à se  lamenter   sur son sort, puissant,  il s’arrangera pour mettre quelqu’un sur   le devant de la scène à sa place et  prendra un malin plaisir à manipuler   les ficelles depuis les coulisses.

Le  Barbu Barbant sera souvent d’une compagnie désagréable   et son cercle de connaissance restreint (la famille et quelques collaborateurs)   devra subir ses humeurs maussades et sa rancœur généralisée.

Fâché  contre sa propre sensualité car méfiant vis-à-vis de  tout relâchement de sa  personne, il développera souvent un côté pervers  susceptible de rejaillir dans  tous les domaines de sa misérable existence.

Source : 

Autour de la lune

http://www.autourdelalune.com/


07-01-2012 | 487 vues