Sauver la Corse : ça c'est fait

Publié le 18 avril 2012 par Bravepatrie

Engagé dans le sprint final qui va sauver notre pays d’un scénario à la grecque, notre président s’emploie avec toute l’énergie cinétique qu’on lui connaît à intervenir en différents points de notre pays pour redresser le moral des Français ainsi que notre économie. Vendredi dernier, tels une BCE et un FMI a lui tout seul, il renflouait la Corse.

Le ministre chargé de la Mise en Œuvre du Plan de Relance étant injoignable sur son zéro-six depuis le terrible oubli de novembre 2010 lors de la nomination du troisième Gouvernement Fillon, c’est finalement Nicolas Sarkozy qui a du se rendre sur place pour annoncer la Relance du Plan Exceptionnel d’Investissement qui doit permettre à l’homme corse d’entrer enfin dans l’Histoire [1].
Vendredi dernier, notre candidat était donc en Corse pour se repentir et signer un chèque encaissable le 7 mai. « La France se devait de développer la Corse, Elle ne l’a pas fait. C’est mal. »

1 milliard, c’est semble-t-il le montant qu’il a été estimé raisonnable de poser sur la table pour convaincre les électeurs corses que le socialisme n’était pas un bon choix de développement pour l’île.
Avec cette relance, la Corse sera ainsi dotée d’un PEI qui devrait permettre à cette nation émergente de rejoindre les rangs des nations développées qui ont elles aussi commencé petit, comme la Suisse avec des concours d’arbalète ou la Grèce avec l’invention du pognon.
Alors qu’il remontait dans son avion afin de combattre le mal, le président s’est également dit favorable à l’enseignement de la langue et de l’histoire corse dans les écoles de l’île [2]. Enfin, arrivé au sas, il a pu évoquer, a travers une parabole de la porte pas ouverte mais pas fermée non plus, qu’il n’est pas à moitié plein ni a moitié vide quant à la renégociation du statut de l’Ile de Beauté [3], abattant ainsi une quinte flush royale propre à achever de convaincre les derniers mal-comprenants de l’ile pas vraiment française, mais un peu quand même.

Une fois les Corses torchés, notre président a pu se pencher samedi sur le cas des Harkis, douloureux problème qu’il a abordé comme à son habitude en 3 phases :

  1. c’est pas moi
  2. repentance
  3. c’est mal

Ainsi, dans son planning aussi serré qu’un string de légionnaire, notre président a pu trouver quelques heures à consacrer à ce problème en tête de liste de ses choses à faire depuis cinq ans, en se rendant à Perpignan pour officiellement reconnaître la responsabilité de la France dans l’abandon des Harkis.
« C’est pas moi qu’étais président quand on a balancé les Harkis à la mer. La France se devait de protéger les Harkis. Elle ne l’a pas fait. C’est mal »

En campagne, Nicolas Sarkozy aime bien se déguiser pour convaincre l’électeur indécis.

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En campagne, Nicolas Sarkozy aime bien se déguiser pour convaincre l’électeur indécis.

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En campagne, Nicolas Sarkozy aime bien se déguiser pour convaincre l’électeur indécis.

Après avoir accompli ce devoir de mémoire, notre président a pu arriver dimanche un poil en avance à son meeting de la Concorde pour s’adresser a la majorité invisible silencieuse. A lui seul, à la fois Hannibal, Futé, Looping et Barracuda, c’est toute l’Agence Tous Risques© qui a déboulé pour réanimer l’ardeur et le moral d’une population parisienne aux abois et venue en nombre (2 millions) pour assister, parfois de très loin, à ce meeting historique, et pour les plus chanceux de s’imprégner des phéromones présidentielles.

Aujourd’hui la Fonderie du Poitou, hier Lejaby, demain la France, Nicolas Sarkozy fait son travail de Président et encaisse les victoires sans regarder les échéances électorales et loin de tout opportunisme.
Seul point noir à ce tour de France des sauvetages : des sondage qui restent incroyablement frigides face à tant de testostérone déployée, tant et si bien que l’on ne peux que douter du reflet que ceux-ci nous apportent.