A la bonne fontaine

Par Arielle

 

A la dite fontaine des « Cars »

Je me suis penchée en dévotion

L’eau brillait pure telle du cristal

Malgré la vase souillant le fond

J’ai trempé mes lèvres tremblantes

Afin d’assécher mes larmes salées

Et tu m’es apparue si troublante

Toi la grâce, divine dans ce reflet

En un rai d’une blancheur aveuglante

Tu as caressé mon pâle visage

Mon teint, ma peau et mes tempes

Se sont éclaircis – doux mirage

La légende raconte que naguère

Tu guérissais en août les malades

Lors de processions débonnaires.

Merci ici-bas, pour toi la médiévale.