CIPAC et CGT spectacle union scandaleuse pour une pétition contre la création artistique

Publié le 25 avril 2012 par Lilioto

Frac, Drac, CIPAC, FRAAP, CNAP, snap cgt (artistes plasticiens), CAAP, des réseaux ou se mêlent les dirigeants de la bureaucratie culturelle, conservateurs d'art contemporain, galeristes d'art contemporain pour ce marché véreux de l’art contemporain et des artistes subventionnés au service des gros collectionneurs d’art contemporain, industriels et financiers. Ils sont tous en faveur de la globalisation du néolibéralisme culturel appelé ordinairement mais à tord mondialisation. Le mot anglais de cette prédation financière est globalisation traduit comme tel dans les autres langues excepté en France où la traduction française a été mondialisation pour tromper les français. Cette globalisation est une globalisation financière et industrielle, une globalisation planétaire d’une prédation cruelle et féroce.

Emmanuel Latreille est directeur du Frac Languedoc Roussillon (fonds régionaux d’art contemporain)  qui dépend du président du conseil régional de Languedoc-Roussillon, monsieur Christian Bourquin. Emmanuel Latreille est aussi président du CIPAC (encore un qui est spécialiste du cumul de mandat ou de fonction, etc.), le CIPAC une soi-disant fédération des professionnels autoproclamés de l’art contemporain qui ne représente pas les artistes plasticiens en France essaie de manipuler les artistes dans l'art contemporain pour l’élection présidentielle 2012. Une coalition ou une collusion CIPAC et la CGT spectacle appelle les artistes à signer une pétition en faveur de la création artistique alors qu’ils ne sont pas artistes auteurs créateurs, une pétition de la honte.
Cette coalition scandaleuse CIPAC et la CGT spectacle est une oligarchie culturelle qui réunit la droite et la gauche néolibérale. Une honte, indignation ! La culture en France n’est plus que l’expression exclusive de réseaux qui lèvent un doigt d’honneur haut et fort aux artistes qui ne font pas partie de leurs initiés (artistes de l’institution) ou de leurs adhérents. Les artistes plasticiens libres et autonomes sont censurés, bannis, condamnés par cette oligarchie culturelle qui manipule les institutions de l’art contemporain en faveur non de la création artistique mais de l’industrie culturelle de masse.
Une pétition en faveur de la création artistique circule sur internet pour cette élection présidentielle 2012 dont deux des principaux initiateurs sont la CGT spectacle, les intermittents salariés du spectacle, et le CIPAC où il n’y a pas d’artiste mais la représentation d’une oligarchie culturelle néolibérale à la française en faveur de la mondialisation. Le CIPAC, une Fédération d’autoproclamés professionnels de l'art contemporain, en rappelant que ce faux label d’art contemporain n’est qu’une invention de marchands d’art américain et n’a rien à voir avec la création artistique contemporaine.
Le CIPAC est favorable et associé au marché international véreux de l’art contemporain qui baigne dans les délits d’initiés et les conflits d’intérêts, les grosses magouilles, l’évasion fiscale dans les paradis fiscaux. Cette bureaucratie culturelle française en est son principal soutien qui organise avec l’argent public des expositions publiques d’artistes sous contrat dans ces fameuses galeries d’art afin de faire payer par le contribuable ce qui devrait être à la charge financière des ces galeries. Le CIPAC défend une conception bureaucratique et muséale de la diffusion de la création artistique dans les arts plastiques contre l’avis des artistes à qui ont n’a jamais demandé leurs avis. Une conception muséale contre lequel tous les grands mouvements artistiques de l’art contemporain au 20e siècle ont lutté et dénoncé. Le CIPAC est avec ses principaux acteurs, conservateurs de musées d’art contemporain et galeristes d’art contemporain, une coalition qui a exclu pendant trente ans un très grand nombre d’artistes talentueux en France jetés dans la précarité et l’exclusion sociale et artistique : plasticiens, peintres, sculpteurs, performers, installateurs, plasticiens vidéastes, artistes numériques.
Les acteurs du CIPAC ont fait dévisser les institutions publiques de leurs missions publiques, rejetant l’égalité des chances et l’équité de leurs actions culturelles en utilisant l’argent du contribuable. Une coalition de conservateurs et de galeristes qui baignent dans les conflits d’intérêts, dans le copinage, le clientélisme et les magouilles. Ce sont ces conservateurs qui ont imposé dans la diffusion de la création artistique dans les arts plastiques la venue de commissaires d’exposition, flics de l’art et de la création artistique, censeurs qui fabriquent de toute pièce un écran pour une sélection opaque des artistes plasticiens dans les expositions publiques, évitant un appel d’offre publique afin de gommer toute forme d’égalité des chances chez les artistes créateurs auteurs en France. Ce petit milieu de bureaucrates ultra conservateurs est favorable à la mondialisation, c'est-à-dire la globalisation du néolibéralisme sauvage et cruel qui assassine et spolie nos peuples.
Je rappelle que le directeur de la biennale internationale d’art contemporain de Lyon s’est déclaré publiquement en faveur de la mondialisation en 2009. J’ai demandé sur le web à plusieurs reprises et depuis de nombreuses années une enquête financière sur les Frac, fonds régional d'art contemporain, gérés par les régions dont 20 par le parti socialiste. J’ai demandé que les fichiers de tous les Frac soient croisés, rendus publics afin de trouver les conflits d’intérêts évidents. J’ai demandé aussi une enquête financière sur l’évasion fiscale dans ce marché de l'art contemporain, dans les paradis fiscaux, un vecteur omniprésent dans ce marché international véreux d’art contemporain en France. Je rappelle qu’il y a eu une enquête aux Etats Unis et qu’une fameuse banque suisse avait utilisé l’art contemporain, une galerie d’art écran pour favoriser l’évasion fiscale. Cette banque suisse a été condamnée en 2009 par un tribunal américain à une amende de 780 millions de dollars. Il n’y a jamais eu d’enquête en France.
Cette coalition de droite et de gauche, CGT spectacle et CIPAC pour une pétition en faveur de la création artistique, une pétition populiste qui prend les artistes pour des cons et qui ne parle pas des vrais problèmes en France des artistes créateurs auteurs est une coalition politique scandaleuse. Elle révèle une alliance politique contre nature, une union de néo libéraux de gauche et de droite en faveur de l’industrie culturelle de masse qui lamine la créativité et la création artistique. Une collaboration politique entre la CGT spectacle et les galeristes d’art contemporain très à droite. Ceci explique la véritable nature en France du cadre dans lequel sont gérés les artistes créateurs auteurs qui font face à une exclusion sociale et artistique féroce. La CGT allié des principaux acteurs de cette globalisation néolibérale. La CGT complice de cette oligarchie culturelle véreuse qui explique pourquoi, nous auteurs créateurs nous faisons face en France à un véritable mur de l’exclusion.
Artistes, électeurs, prenez les noms des initiateurs de cette pétition, à la CGT spectacle, au Snap CGT, au FRAAP, et allez chercher sur internet s’ils ne sont pas arrosés individuellement de subventions et pour leurs artistes ou leurs associations arrosés d’expositions publiques et d’aides publiques, voir d’aides européennes alors que les artistes crèvent en France, qu’ils n’ont plus d’atelier pour travailler et de lieux pour exposer comme sous tous les pouvoirs politiques autoritaires et discrétionnaires . Font-ils partie avec les membres du CIPAC de toutes ces commissions publiques opaques avec la bureaucratie culturelle dans les DRAC, dans les Frac, au CNAP, dans vos conseils régionaux, dans vos conseils généraux ou dans vos grandes agglomérations.
Nous nous enfonçons dans un monde dirigé par des gens stupides, idiots, vénaux, méchants, débiles, qui n’ont que des yeux ouverts sur leur porte-monnaie, l’accumulation de grandes fortunes… Il n’y a rien à attendre de cette élection présidentielle 2012 et de ceux qui instrumentalisent la population comme la CGT et le CIPAC pour les jeter dans la misère, l’injustice sociale, le crétinisme de l’industrie culturelle de masse, etc…
Dimanche à cette élection présidentielle 2012, votez virtuel mais pas immatériel ! On nous prend vraiment pour des cons ! La transparence totale de nos institutions est la seule réponse face à la crise, la corruption politique en France et la prédation financière mafieuse !
lili-oto votre artiste candidat virtuel pour une non présidence de la républque, une élection débile !
Je rappelle que lili-oto est un artiste engagé et entre autre auteur de l'exposition "la grande Sarkolade ou petit mémento de la sottise contemporaine »  contre Sarkozy. Elles sont où leurs expositions contre Sarkozy, il est où leur activisme artistique politique public contre Sarkozy ces dernières cinq années à tous ces margoulins de la pétition en faveur de la création artistique, peut-être  dans les petits couloirs secrets de l'Elysées, dans ceux des préfectures, dans les bureaux des ronds cuir qui dirigent les institutions culturelles d’art contemporain qui interdisent toute forme d’exposition critique contre ce gouvernement qui nous a plongé dans la misère Des ronds cuir qui dirigent les institutions culturelles d’art contemporain qui excluent, chassent et écrasent tous les artistes libres et autonomes, libres penseurs de gauche. Une pétition par une clique d’arrivistes et de piètres artistes ! 

Cette pétition n’est pas en faveur de la création artistique mais en faveur d’une financiarisation de la culture par une intensification de l’industrie culturelle de masse qu’il ne faut pas confondre avec une simple marchandisation comme lorsque les artistes ou les petits marchands d’art vendent simplement le fruit de la créativité artistique. Lire l’article : http://0z.fr/5io0l

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