Un succès à Lorient mettrait définitivement l’OM à l’abri d’une mauvaise surprise. Mais rien n’est impossible et il serait temps que les joueurs et dirigeants marseillais prennent en compte cette possibilité et ne pas revivre le calvaire de 2000 et attendre la dernière journée pour se sauver : « On s’était rendu compte du danger à cinq, six journées de la fin. Pas avant. On se disait qu’en jouant à l’OM, on ne pouvait pas descendre. On regardait devant. Et puis comme on gagnait plus, il a bien fallu regarder derriere » explique Robert Pires, joueur de l’OM, l’un des rares à n’avoir pas quitté le navire en milieu de saison après le renvoi de Courbis, remplacé par Bernard Casoni qui faisait là ses débuts d’entraîneur de Ligue 1.
« Là on a paniqué. Il y a eu des blessés, de suspendus et personne ne nous a fait de cadeaux. Il faut bien comprendre que l’OM va affronter des équipes qui ont l’habitude de lutter pour le maintien. Demain à Lorient, ce sera capital. En cas de défaite, ça va être très chaud » prédit le champion du monde 98.