Plus que 2 ans à vivre pour Apple ?

Publié le 27 avril 2012 par Brokenbird @JournalDuGeek

C’est vendredi, et comme tous les vendredis il faut qu’une personne s’illustre sur la toile soit pas son génie soit par une réflexion profonde.

Aujourd’hui, c’est George Colony qui s’y colle. Analyste réputé et PDG du cabinet Forrester Research, Colony prédit un destin funeste à court terme à la firme de Cupertino.

Pour étayer ses propos, il s’appuie sur l’un des ouvrages de Max Weber à savoir « la théorie des organisations sociales et économiques ». Dans cet ouvrage, Weber (qui n’est en rien associé aux déclarations de Colony) explique que certaines sociétés tombent dans la catégorie des entreprises « charismatiques ».

Il y a pire niveau inspiration il est vrai

Ces sociétés sont ainsi dirigées par un seul individu au charisme fort. Cet individu est vu comme à part et se voit par conséquent traité d’une manière différente. On lui attribue volontiers des pouvoirs surnaturels (sic) ou de manière plus raisonnable des aptitudes physiques et/ou psychiques hors du commun.

Les adeptes et les disciples (termes repris de l’ouvrage) ont une confiance inébranlable dans leur leader, une confiance renforcée par l’idée que ce dirigeant possède des pouvoirs surnaturels.

Selon George Colony, Steve Jobs a quitté ce monde et sa société avec trois éléments :

      Un charisme singulier qui lui a permis de créer de la cohésion au sein de la société tout en obtenant le maximum de ses employés.
      Sa capacité à prendre des risques très importants (on pense à l’iPhone 4s)
      Une aptitude sans commune mesure à visualiser et dessiner des produits.

George Colony conclue son affirmation par un bref récapitulatif de sociétés qui ont connu le même sort :

Sony après le départ de Akio Morita, Polaroid après le départ d’Edward H Land, Apple aussi après le premier départ de Steve Jobs en 1985 ou encore Walt Disney 20 ans après la mort de Walt Disney himself.

En conclusion : Apple passera du statut de société hors du commun à celui de grosse entreprise « standard » avant de connaître un déclin inexorable.

Assertion validée pour Disney...

Source