Petits secrets du week-end

Publié le 16 mars 2008 par Stellia Mlle

Week-end oblige, les choses avancent au ralenti (déjà que d’habitude le rythme n’est pas bien soutenu… serions-nous, mon fiancé et moi, du genre flegmatique? un peu…
Mais elles avancent un peu. En général, les gens aiment bien nous demander “Alors, ça avance ?” et je n’aime pas bien cette question, parce que forcément oui, mais surtout parce que je n’ai pas envie de livrer toutes les étapes et les détails aux invités. La surprise ça fait partie de la fête, non ? Donc pour cet article c’est un peu comme si je livrais des secrets…  

Nous avons répondu à plusieurs questions essentielles. Comme “Où placer nos invités?”
Après différentes tentatives, ça y est. Le plan de table est clos, nous avons pu fermer le cahier et passer à un autre chapitre (et pas de retour en arrière possible). Après mûre réflexion, nous avons décidé de garder une configuration atypique mais plus pratique : des tables de six personnes. Ce qui donnera à la salle des airs de restaurant. En même temps, c’est plus chaleureux que des grandes tablées où, finalement, les gens ne se parlent pas plus que ça… Donc petites tables intimistes, ça fera un mariage cosy, c’est super, pesé emballé, il faut dire qu’on a retourné la question dans tous les sens, mais moins, ça n’était pas possible, en plus, ça n’était pas équilibré. Nous avons fait au mieux. J’en ai déjà parlé dans un précédent post, en ce qui concerne le placement des invités, j’aurais bien voulu verser dans l’excentricité la plus totale et placer des invités au hasard, histoire que les gens se découvrent, découvrent des affinités, se parlent… Mais bon. Malheureusement ça ne marche pas comme dans les spots publicitaires…
Autre moment très drôle, quand Chéri et moi avons dû baptiser les tables en question. Voui, pour ceux et celles qui se le demandent, quand on a un thème -ou même quand on n’en a pas, c’est généralement admis qu’on “baptise” les tables de noms enchanteurs, histoire que les invités soient contents d’aller s’attabler aux îles “Tahiti” ou “Caïman”, ou en “Provence”, à la “César” “duchesse d’York ou “Ann Boleyn” pour les variétés de roses, “La revanche d’une blonde” pour les fans de films, etc. etc.  Bref. Notre thème étant le théâtre, je vous laisse imaginer nos fous-rires.
Puis, armée de notre plan de bataille, j’ai déjà commencé à faire sur mon ordi la maquette des traditionnels “plans de table” affichés dans la salle, et que chacun regarde avec une pointe d’angoisse pour savoir où on l’a placé et à côté de qui… Je résiste stoïquement aux questions sournoises visant à éventer le secret (ça ne sert à rien, on ne changera rien, on a dit!).

Il y a aussi : “A quoi ça va ressembler?”
Il nous reste la décoration des tables à peaufiner. L’idée générale, on l’a. On veut de l’épuré et du simple, et surtout pas surcharger les surfaces. Assiettes et couverts + verres + bouteilles, plus la déco, ça risque de faire trop… Du simple, donc. On a écumé les magasins de décoration d’intérieur, et même Chéri adore ça - ce qui m’a sciée, je m’attendais à ce qu’iltraîne des pieds en râlant, eh ben non (encore une autre raison pour l’épouser ). Le plus difficile, c’est de s’en tenir au style choisi : baroque, ou zen, ou ethnique, etc, mais de s’y tenir, sinon on se retrouve vite avec des objets hétéroclites et ça devient assez vilain et fouillis. Jusqu’ici je trouve tout “mignon”. Un petit bouquet, des bougies, quelques décorations et basta. On est également censés se mettre aux travaux pratiques, mais ça on ne l’a pas encore fait. Certains diront qu’il serait temps de s’affoler, mais bon… on va rester fidèles à notre ligne de conduite, je crois que ça a bien marché comme ça jusque là.

Et, dernière chose mais pas la moindre, nous avons trouvé une réponse à la question “Que faire après la noce?”
Rentrer chez soi, c’est une option, qui peut être géniale si on étrenne un nouveau logis. Mais sinon nous on trouvait ça un peu tristoune (on est en appartement, aussi, faut dire…). L’hôtel est donc réservé pour la nuit de noces. Etant donné que nous n’aurons pas de voyage de noces pour la lune de miel (ni de lune de miel à proprement dire, puisque le futur marié reprendra le boulot une semaine après le mariage), nous avons opté pour la solution (de facilité) intermédiaire : une nuit dans un hôtel quatre étoiles, et la journée du lendemain égoïstement consacrée aux cinq sens des mariés : piscine, déjeuner au restaurant gastronomique de l’hôtel, et soins complet au spa pendant une petite heure. Bon. Pas follement original mais tellement bon! je regarde le dépliant de temps en temps pour me préparer mentalement et rien que ça c’est déjà une évasion, c’est pour dire… Le cadre de l’hôtel est tellement joli que le photographe prendra quelques unes des photographies de l’album là-bas. Je ne me sens plus de joie. Je trouve la date du mariage encore trop loin et je voudrais que ça soit déjà demain.