Arthur et les Minimoys

Publié le 28 avril 2012 par Olivier Walmacq

 

Genre:adaptation fidèle mais gnan gnante.

Année:2006.

L'histoire: Archibald est un architecte qui a découvert 2 races cousines, une grande, les Matasalaïs, une minuscule, les Minimoys. Il a donné un trésor aux Minimoys mais un entrepreneur débarque pour revendre sa maison. Il décide alors de rechercher ce trésor. Mais depuis, il n'est plus réapparu. Arthur, son petit fils délaissé par sa fille,,voulant aider sa grand mère, va essayer de retrouver le trésor en passant par un bien drôle de passage...

La critique de Borat

Je vous le dis tout de suite: à part Léon, Le cinquième élément et Nikita, je n'aime pas Luc Besson. Un soir de 2001, ce dernier s'ennuie.
Il ne produit que des merdes comme Yamakasi ou Wasabi et décide de passer à l'écriture. En sortira le premier volet d'une quadrilogie, un livre que j'ai beaucoup aimé car bien écrit et dantesque.
En 2005, alors qu'il n'avait plus touché la caméra depuis 1999, il décide de revenir avec le très discret Angel-a et a certifié qu'il voulait réaliser son dernier film: l'adaptation d'Arthur et les Minimoys et d'Arthur et la cité interdite en un même film.

Il décide aussi de faire un film mi live mi animation. La première suggestion pour le monde réel, la seconde pour celui des Minimoys.
Sur ce plan, le film est fidèle au bouquin d'origine et la partie Minimoys est vraiment bien faite et bénénficie d'une animation splendide.
Mais ce nouveau cru de Besson à quelques gros défauts. Tout d'abord, Besson veut à tout prix le sortir au niveau international et prend des acteurs riquains.
Je n'ai rien contre les américains mais avec des français, ça aurait pu être la même chose.

Et on n'aurait pas dû se taper les voix de Valérie Lemercier, Michel Duchausoy ou Jean Paul Rouve. Dans les différentes versions, on retrouve pour la version anglaise,Madonna, David Bowie et ce rappeur qui fait mal aux oreilles, Snoop Dog; et chez nous, Mylène Farmer (on l'entend très bien dans le film,je vous rassure!), le regretté Alain Bashung et le rappeur qui fait tous aussi mal aux oreilles Rofph.
Mais ce qui m'interpelle le plus, c'est la voix française d'Arthur (Freddie Highmore reprenant son personnage à l'internationnal).
Quelle idée de donner une voix de fille (en l'occurence la doubleuse française de Gwyneth Paltrow) à un mec! Invraisemblable et mauvais pour les oreilles.

Mais soyons contents, les allemands ont eu droit à l'autre affreux des Tokio Hotel, Bill Kolitz. De plus, Highmore nous ressort toujours son sourire jusqu'aux oreilles particulièrement pénible.
C'était comme ça sur Charlie et la chocolaterie, il nous refait le coup chez les Minimoys! Mec, t'as 16 ans il me semble ?!
T'as pas autre chose à faire que d'incarner des gamins de 10 ?! Faut croire que non. Mia Farrow est plutôt bien en grand mère dépassée par les événements.
Mais par rapport aux romans,le film se permet des touches d'humour.

Je veux bien, mais la plupart du temps, c'est vraiment chiant. De plus, alors que le roman se lisait plutôt bien et prenait le temps de s'installer, ici Besson semble vouloir appuyer sur le champignon.
Sans compter un côté gnan gnan qui ne passera pas forcément.
En résulte une adaptation fidèle qui a une animation splendide mais avec des doubleurs pas franchement mémorables, un acteur principal fade, et surtout trop rapide dans ses actions.

Note: 8/20