Critiques Séries : House. Saison 8. Episode 19. The C Word.

Publié le 01 mai 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

House // Saison 8. Episode 19. The C Word.


A la fin de l'épisode précédent on apprenait que Wilson était atteint d'un cancer. Ce nouvel épisode permet donc de plonger au plein coeur de la maladie de son personnage avec un House tout en retenu qui sera là pour son ami quoi qu'il arrive. Ce qui est intéressant dans cette partie là de l'épisode c'est de voir combien House peut être un salaud mais aussi un excellent ami qui prend soin de ses amis. Il lui en a fait bavé durant toute sa vie, au travers des blagues potaches et pas toujours très drôles, mais maintenant il est là pour lui, tout simplement parce qu'il ne peut pas le laisser tomber à ce moment là de sa vie. Cela permet de mettre les deux personnages face à leur amitié. Wilson se demande pourquoi il est atteint d'un cancer alors qu'il est oncologue et qu'il a tout fait pour aider des patients atteints eux aussi d'un cancer à s'en sortir, ou encore pourquoi lui alors qu'il n'a jamais été égocentrique comme House. Au fond, il en veut à Dieu (oui, on a encore un rappel de la foi, mais Wilson est un homme qui croit un tantinet en la foi, en tout cas plus que House, notamment par rapport à sa position).
Il lui en veut pour lui avoir donner un cancer alors qu'il ne pense pas le mérité. Sauf que cela ne fonctionne pas de cette façon. Wilson va également comprendre dans l'épisode la douleur que House ressent tous les jours. Je pense que cela permet à Wilson de prendre conscience du fait que si House se drogue à la vicodine c'est pour éliminer une vraie douleur et non pas pour faire plaisir à son cerveau (même si à un moment de sa vie c'était réellement le cas). House va se montrer sous un jour assez différent dans cet épisode, celui de l'ami présent qui prend soin des siens. Il va même aller jusqu'à partager son stock de vicodine afin que Wilson s'en sorte un peu mieux. L'approche de Wilson vis à vis de sa maladie est un autre truc qui m'a beaucoup plus. En effet, il veut être traiter de la meilleure façon qu'il soit et pas comme un patient. Il connait les trucs des médecins pour rassurer les patients. Et d'un côté c'est encore pire pour lui, car il ne peut pas aller mieux.
Enfin, pas totalement, disons que House nous offre un moment très touchant à la fin de l'épisode avec cette petite vidéo fun et décalé pour redonner le sourire à son ami. C'était un joli petit moment, personnalisé et bien trouvé. Je ne m'y attendais pas du tout. En tout cas, le traitement de la maladie de Wilson est fait avec beaucoup de retenue et d'émotion. Notamment parce que l'on fait l'état de l'amitié entre Wilson et House et que c'est soigné par les scénaristes. Le seul problème de cette partie de l'épisode c'est que tous les gestes sont plus ou moins attendus. C'est dommage car un peu de surprise (la mort de Wilson ?) aurait clairement pu relancer l'intérêt de la fin de la série qui arrive à grand pas. Pendant ce temps, cet épisode réalisé par Hugh Laurie nous plonge dans un cas médical correct (notamment grâce à une très bonne scène d'introduction que j'ai trouvé captivante).
On a donc le cas d'une jeune fille, Emily, qui a une maladie génétique et qui est tombée d'un manège. Le plus intéressant dans cette partie là de l'épisode ce n'est pas du tout le traitement médical mais plutôt la confrontation de la mère médecin, avec l'équipe de House et le père qui n'en peut plus de voir les médecins de sa fille se battre. Petit à petit on arrive vers la fin de l'épisode, sans aucun problème. Au final, ce nouvel épisode de House fonctionne grâce à Wilson et House. Le duo permet de remettre en cause leur amitié, la maladie, et d'autres éléments savamment dosés. C'est touchant et déprimant également mais c'est bon. J'ai hâte de voir la suite d'un côté, mais d'un autre je n'ai pas vraiment envie de dire au revoir à la série. La séparation sera difficile.

P.S : Mention spéciale à la Bataille Navale de tequila.

Note : 8/10. En bref, un bon épisode de House malgré un cas de la semaine très classique.