Argument publicitaire pour les Sables d'Olonne !

Publié le 17 mars 2008 par Chantal Doumont

L'Artémis, nouvel argument publicitaire pour les Sables d'Olonne

Les Sables d'Olonne ont profité avec humour de la présence involontaire du cargo Artemis sur la grande plage de la ville depuis la tempête de lundi pour lancer une campagne de communication autour de cet événement insolite. 

Dès lundi soir, une photo de l'Artemis échoué portant le slogan "Les Sables d'Olonne, quand vous y aurez goûté, vous ne voudrez plus les quitter", a été envoyée aux quelque "1.500 personnes inscrites à nos newsletters", a indiqué vendredi à l'AFP Yann-Yves Biffe, directeur de la communication de la mairie. 

Sur la photo du cargo posé sur la grande plage, téléchargeable sur son site www.lessablesdolonne.fr, la ville détaille avec humour ses atouts: "une plage de sable fin", "des points de vue hors du commun", et... "un accueil mondialement reconnu des marins". 

Cette opération de communication, qui devait être amplifiée vendredi par un concours sur le site Facebook, "marche très bien", assure M. Biffe qui entend profiter de l'occasion pour "développer la notoriété de la ville", et notamment faire la publicité du prochain Vendée Globe, la course autour du monde à la voile qui partira de la ville en novembre 2008. 

"C'est un moyen de surfer sur l'événement", explique pour sa part Nicolas Gendrot, directeur de l'office du tourisme qui a mis des photos du cargo à la disposition des internautes sur le site de l'office. 

L'Artemis, un cargo néérlandais de 88 mètres de long en bon état et ne présentant aucun danger ni risque de pollution, devrait rester posé sur la plage des Sables d'Olonne jusqu'aux prochaines grandes marées début avril, qui devraient permettre de le déséchouer. 

Depuis son arrivée involontaire sur la plage de la ville, l'Artémis est devenu une véritable attraction touristique, attirant des milliers de visiteurs venus parfois de très loin pour contempler ce spectacle étonnant, pour la plus grande satisfaction des commerçants.

AFP