Ce que touchera Sarkozy après son départ

Publié le 09 mai 2012 par Forrestgump54

Ça s'appelle, un VRAI TRAVAIL !
L'austérité ! Ce n'est pas pour tout le monde !
Ah la crise, elle a bon dos !

Et les ouvriers Arcelor Mittal ? Ils ont droit à quoi ?
 

À partir du 16 mai, Nicolas Sarkozy quittera ses fonctions de Président pour renouer avec le milieu de la finance en renfilant son costume d'avocat en droit des affaires. Si ce dernier s'était mis à l'abri du besoin durant son mandat en augmentant son salaire de 170% par rapport à son prédécesseur, sa vie d'ex-président ne devrait pas être pavée de difficultés financières.
En effet, à l'instar de tous les anciens chef d'Etat avant lui, Nicolas Sarkozy touchera une indemnité de 6.000 euros brut, qui s'accompagne s'il le souhaite d'une indemnité de 11.500 euros net inhérent à sa place au Conseil constitutionnel auquel il a la possibilité de siéger en sa qualité d'ancien Président.
Viennent ensuite les avantages en nature qui se traduisent par un accès illimité en classe affaire aux services de Air France & de la SNCF, mais également : « d'un appartement de fonction « meublé et équipé », deux fonctionnaires de la police nationale pour assurer leur protection rapprochée, une voiture de fonction avec deux chauffeurs et pas moins de sept collaborateurs (un chef de cabinet, deux assistants, un fonctionnaire des archives nationales et trois secrétaires). »
Pour finir, lors de ses déplacements à l’étranger, Nicolas Sarkozy sera accueilli par l’ambassadeur de France, lequel aura pour mission de faciliter son séjour et assurer « son hébergement dans les résidences de l’ambassadeur ou des consuls ».

L’Etat accorde également à ses anciens présidents des primes de « sujétion spéciale », pour « compenser les contraintes subies dans l'exercice des fonctions (sic) » dont on ne connaît pas le montant.

Challenges.fr

Notons que tous ces avantages remontent à 1985 de la main de Laurent Fabius, alors Premier ministre de François Mitterrand.
François Hollande aurait d'ores et déjà « promis » d'annuler la possibilité d’être nommé à vie au conseil constitutionnel, promesse qui, si elle passe au Parlement, n'aurait pas d'effet rétroactif, soit plus intelligiblement de conséquences antérieures.
Selon le député René Dosière dans son livre « L’argent de l’Etat », la charge financière de ces avantages s'élèverait à 1,5 million d'euros par an et par président…

Share