Dark Shadows : ce que j'en ai pensé !

Par Fay @petitfourbi

Précédemment dans Mon Petit Fourbi, nous avions parlé d'un fameux film d'un fameux M. : Dark Shadows de Tim Burton.
Ni une, ni deux, j'ai embarqué mon Babycake sous le bras et nous avons foncé au cinoch'. Un bon Magnum Almond, et nous étions fin prêts pour le film !

La famille Collins au centre de l'histoire (et au grand complet)


Le scénario :
Donc on commence au 18e siècle avec Barnabas Collins, qui n'est pas amoureux de sa servante : bien dommage car la belle est en réalité une sorcière. 

Elle a presque l'air gentille, ici.


Elle lui jette un sort (normal, c'est un truc de sorcière véreuse les sorts). Les parents du bellâtre meurent, ce crétin s'entiche d'une petite Josette. Forcément la sorcière pas contente du tout : les sépare. Josette se jette de la falaise, Barnabas la suit. Mais la sorcière en avait fait un vampire. Il ne meurt donc pas, mais se fait mettre en bière (elle l'enferme dans un cercueil mi-mort mi-vivant quoi). 

Dans les seventies de notre siècle, des mecs de chantiers le déterrent et le libèrent. Barnabas bouffe tout le monde et file dans son château, maintenant habité par ses décendants sacrément timbrés.Forcément, la sorcière va le traquer. D'autant plus qu'il va s'enticher d'une nouvelle sorte de Josette.

Les deux élues du coeur de Barnabas.


Dit comme ça, ça parait fou (un peu comme tous les Tim Burton vous me direz). Mais on se prête au jeu très facilement. Même si certaines actions sont difficiles à ingérer et quelque peu loufoques, on veut savoir comment va-t-il s'en sortir !!

Le salon, juste divinement glauque.


Les décors :
Ils sont juste merveilleux. Le château des Collins est d'une beauté époustouflante. Il y a un sens des détails dans chaque recoin. Les couleurs, les tons, l'atmosphère sont très lyriques, fantastiques mais aussi légèrement décalés. J'ai en tête le lustre du salon et son plancher... Sans parler de la chambre totalement érotico-seventies (oui ça n'existe pas, mais je m'en fous) de l'adulescente...                        

La chambre ravagée d'Angie après un moment torride.


La musique :
Non seulement on a le droit à Danny Elfmann (on change pas une équipe qui gagne) mais en prime : Tim Burton nous offre un petit concert bien rock d'Alice Cooper (la légende du rock'n'roll encore vivante j'entends). Un mélange de classique-rock-psychédélique : autant dire tout ce que j'aime.

"L'happening" donné par la famille.


Les personnages :

Je n'en ai pas trouvé un seul de trop. J'ai lu une critique fort intéressante d'Etienne de Haas, où il juge le rôle d'Helena Bonham Carter (la psychiatre déjantée) peu indispensable. Ce n'est pas du tout mon point de vue, chaque acteur apporte sa touche magique. Absolument toutes les femmes de ce film sont divinement sensuelles.

Eva Green, sulfureuse et méchante (impossible de la détester).


Pour finir, c'était un très bon moment pour nous. Je vous propose d'autres critiques : ici et là, pour vous faire une autre idée (tous les sons de cloches sont bons). Si ce week-end vous n'avez rien de prévu, foncez au cinéma !
Et vous ? Qu'en avez-vous pensé ? Lâchez-vous, votre avis m'intéresse !
crédits photos : Warner Bros & Imdb