Lorsqu’il rencontre la femme-titre (incarnée par Kristin Scott Thomas, parfaite pour un rôle qui nécessitait et classe et froideur), l’américain Tom Ricks perd le contrôle : des sens, du vrai, de lui-même. Tout comme Hawke parle le français, le cinéaste mène son film : par tâtonnements, maladresses, et transcendé par un amour fou pour les langues, les corps et les mélanges (culturels notamment). Pawlikowski, dans cette adaptation d’un bouquin de Douglas Kennedy, trouve au final l’occasion parfaite de filmer une dérive en temps réel, avec ses silences, ses soubresauts de désespoir, ses fulgurances de mal de vivre. Il ne s’y passe pas grand-chose (tout comme dans le formidable My summer of love) mais l’ensemble est éminemment envoûtant, fascinant, puisant dans ses flottements et ses errances un charme certain.
Lorsqu’il rencontre la femme-titre (incarnée par Kristin Scott Thomas, parfaite pour un rôle qui nécessitait et classe et froideur), l’américain Tom Ricks perd le contrôle : des sens, du vrai, de lui-même. Tout comme Hawke parle le français, le cinéaste mène son film : par tâtonnements, maladresses, et transcendé par un amour fou pour les langues, les corps et les mélanges (culturels notamment). Pawlikowski, dans cette adaptation d’un bouquin de Douglas Kennedy, trouve au final l’occasion parfaite de filmer une dérive en temps réel, avec ses silences, ses soubresauts de désespoir, ses fulgurances de mal de vivre. Il ne s’y passe pas grand-chose (tout comme dans le formidable My summer of love) mais l’ensemble est éminemment envoûtant, fascinant, puisant dans ses flottements et ses errances un charme certain.