KLEM, du rêvé à la réalité

Publié le 14 mai 2012 par Bullesonore

KLEM, en voilà une artiste étonnante mais qui au début je n’avais pas « trop » apprécié son univers musical … Heureusement que Jeremy était là !

En effet, j’ai toujours « fait confiance » aux artistes que mister Jeremy Verlet promeut, je partais les yeux fermés et sachant qu’au final je ne serai jamais déçu du voyage musical.

L’histoire remonte à 2009, une première rencontre virtuelle avec Jeremy concernant une interview avec Naosol & The Waxx Blend puis petit à petit, et vu ce que cet excellent attaché promo me proposait, je commençais à adorer tous ses artistes. (D’ailleurs, il m’a fait souvent penser à Pauline L. -ex attaché promo chez Cinq7-, une mélomane qui avait ce don de te faire aimer la musique, de te faire jubiler en écoutant une chanson et de sortir d’un concert en disant mille et une fois merci).

J’ai parcouru vite-fait la bio de KLEM, écouté quelques chansons (surtout des reprises) puis par curiosité je me suis laissé tenter par sa musique ! Elle a bien navigué entre le rock et la pop, KLEM a même frôlé la funk avec une ancienne formation mais sans que ça fasse penser à « de la reprise niaise ».

C’est fou, je me disais bien que ce n’était pas trop mon style et que certaines collaborations de la demoiselle m’ont irrité les yeux … mais faut bien l’avouer, elle a du talent et ira certainement très loin.

De la douceur, de la douceur, de la douceur !, comme disait Verlaine

Toute seule devant un micro, ou accompagnée par de talentueux musiciens (chapeau bas au violoniste dont on salue le remarquable travail !), ce petit bout de femme avec sa voix touchante et émouvante nous emmène loin dans ses mélodies sucrées, douces et entêtantes.

KLEM surprend avec ses chansons (et reprises) à la rythmique furieuse. La jeune demoiselle, et comme c’est mentionné dans sa biographie, a eu une bonne expérience de la scène en jouant dès ses 15 ans avec un premier groupe aux sonorités pop-rock, KUNDUN. Ne voulant pas s’arrêter en si bon chemin, on la retrouva une année plus tard avec Carpe Diem, une formation pop-rock et avec qui elle a notamment joué au tremplin Emergenza.

Elle aurait pu s’arrêter là, se dire que ce n’était qu’une histoire de passion, d’amour de jeunesse, de passe-temps d’adolescente ou juste une envie de petite fille qui rêvait devenir chanteuse … Mais cela sans compter sur la détermination de KLEM et de son envie de vivre ses rêves. Une troisième formation en 2005, on retrouve KLEM plus mature donnant de la voix dans un style groovy et funky, très prenant et puissant !

De 2005 à 2010, elle sillonna les routes avec Uptight, faisant danser les plus curieux et frétillant les oreilles des mélomanes aventureux. D’un premier EP « Uptight » en 2005 à l’enregistrement d’un second « Hold on funky music » en 2008, KLEM a gouté à la magie de la scène, à ce partage sacré avec le public, se produisant ainsi de plus en plus souvent sur la scène des cafés-concerts et autres grandes salles parisiens (De la Scène Bastille à la Cigale, en passant par le Trabendo, le Divan du monde et feu l’’Elysée Montmartre).

On peut retenir plusieurs choses du parcours de KLEM, l’aventure, les rêves, la voix, la fraîcheur, les voyages, la vie, … et puis cette envie de s’aventurer là où on ne l’attendait pas et qui avec ses petites ailes, fait tout pour ne pas laisser son rêve s’envoler.

Une reprise, un coup de foudre

Laissons place maintenant aux aveux et pas besoin de se voiler la face et de garder le masque du rédacteur non-influent roi du copié-collé de biographie et ne poussant jamais l’écoute plus loin que 2min d’une chanson.

Au début, cette rencontre musicale avec l’univers de KLEM se résumait à quelques lignes, à des jolis mots envoyés par email, à une biographie intéressante mais qui m’a -au détour d’un paragraphe- irrité les yeux. Je ne devais pas aimer, si on aurait pu suivre une certaine logique je me devais de dire « Je n’aime pas » et passer à autres choses, prenant l’appel au voyage d’un autre artiste.

Et pourtant, la magie a bien opéré avec KLEM …

Curieux, il faut l’être bien souvent, (et puis avant de cracher sur des rappeurs ne pouvant formuler une phrase correcte avec un sujet, verbe et complément … faut bien écouter leurs musiques pour se rendre compte du désastre sonore … – je me devais bien de mettre un peu de mon coté langue de pute qui aime taper sur les artistes mais sans les citer parce que ça fait très IN-). Donc, j’ai laissé un peu ces dires de bio de coté, me suis dit que Pierre Lapointe a bien écrit une chanson pour Calogero et cela ne m’a pas empêché d’aller voir le surdoué québécois presque 30 fois en concerts, que finalement KLEM ça ne peut pas être si mauvais … et que si Jeremy prend le soin de me faire partager l’univers de cette artiste, c’est qu’il y a bien du potentiel et un grand talent à découvrir (et savourer, cela va de soi).

Vint alors une première écoute avec cette chanson :

Y a une voix, une fraîcheur, du talent certes … mais je n’étais toujours pas convaincu, fallait que j’en entende davantage, de me laisser surprendre au moment où je m’y attendais le moins. Et puis est venu ce moment, bim, coup de foudre immédiat et le voyage tant attendu a commencé !

Une reprise d’Oxmo Puccino « Soleil du nord » , je me préparais déjà dans ma tête à appuyer sur stop qu’au final je me suis retrouvé emporter par la belle mélodie, la voix délicieuse de KLEM, toutes ces images qui viennent se coller à ma tête, et cette envie d’aller ailleurs … toujours être ailleurs. Totalement en amour de cette chanson que je n’avais écouté au début qu’en mp3, « Soleil du nord » m’a plongé directement au creux de la vague, dans un tourbillon musical à la la fois surprenant et renversant, j’ai laissé vagabonder mon esprit en toute tranquillité.

Une deuxième surprise est venue s’afficher en grand sourire sur mon visage quand j’ai donné mon avis sur l’artiste et ses chansons à Jeremy. Ce dernier m’a épaté en me disant que sur ce morceau qui m’a fait tant vibrer, il a donné un peu de lui (en plus il est généreux ) en jouant du violon.

La grâce, le talent, la sensualité, l’émotion de reprendre une telle chanson, le pouvoir d’éblouir même si au début de la découverte sonore, tu partais avec un handicap du « Je n’aimerai point !« . KLEM, avec son univers attachant et remarquablement enivrant, a réussi un coup magnifique … me faire aimer le genre de musique qui m’insupporte.

Restez connectés et allez quand même visiter son site web, KLEM nous promet de belles surprises !

Crédit Photos : Flavien Prioreau

Remerciements : Jeremy Verlet