Suburgatory // Saison 1. Episodes 16, 17, 18, 19, 20, 21 et 22. Poetic Injustice / Independence Day / Down Time / Entering Eden / Hear No Evil / The Great Compromise / The Motherload (SEASON FINALE).
Ma critique du dernier épisode de Suburgatory (donc le 15) était celle qui mettait un point d'honneur à arrêter la série. J'en avais marre de ne pas rire et de trouver ça chiant. Afin d'être
généreux j'ai donc tenté de regarder, "Poetic Injustice", la suite de cette série, avec beaucoup de mal j'ai lancé ce nouvel épisode. Et c'était un peu mieux. Peut être que j'aurais pas du
arrêter la série finalement. En effet, dans ce nouvel épisode quand Fred et Sheila font une partie de croquet avec Dallas et George, Fred a entendu Sheila, sa femme, dire qu'elle serait
intéressée par George. S'en suit alors toute une histoire farfelue où Fred va tenter de savoir pourquoi. Fred va donc dire tout ça à George, que Sheila fantasme sur lui (la scène quand il lui son
journal intime était grandiose quand même. Très débile mais grandiose. C'est même un des rares moments de l'épisode où j'ai bien ri). Mais ce n'était pas gagné. Cette histoire n'avait rein de
bien passionnante à première vue. Mais les situations sont bonnes et George qui tente de séduire Sheila ça aussi c'était marrant. Même si la chute finale de l'histoire est décevante (on découvre
qu'en fait c'est le George d'un talk show dont elle est amoureuse et pas le George voisin), on passe un bon moment durant l'épisode.
Note : 5.5/10. En bref, un épisode très cul cul mais marrant par certains aspects. Mais comme à son habitude, Suburgatory ne casse pas trois pattes à un canard.
Mon soucis avec Suburgatory ne s'achève finalement pas avec ce que j'ai vu jusqu'ici. Alors qu'au début je pouvais dire que cette série était plutôt bonne, petit à petit je me suis lassé de ce
ton narcissique et totalement décousu d'une once d'originalité, répétant chaque semaine les mêmes mimiques. Dans "Independence Day", Suburgatory tente de nouvelles choses sans forcément y
parvenir totalement. L'idée de jouer sur l'indépendance de Tessa vis à vis de son père aurait pu être pas mal et elle l'était, notamment quand Tessa et George sont en duo et qu'ils se renvoient
la balle. Mais dès que la série plonge dans le drama (et là je parle du poème de Tessa sur sa mère), c'était vraiment ennuyeux.
Au final, "Independence Day" était un épisode très moyen qui plonge les personnages dans des intrigues trop faciles, trop peu énergiques. La série nous avait habituée à mieux. Et puis quand on
voit Dalia sur sa moto, cette intrigue était ridicule car la série ne capitalise même pas dessus. Un gros plouf dans la marre. Mais bon, évidemment d'autres choses seront à apporter à la série
pour qu'elle redevienne celle que j'avais bien appréciée au cours de la rentrée.
Note : 3.5/10. En bref, un épisode mou du genou, malgré une Dalia en forme et un duo Tessa / George (uniquement quand ils sont ensemble) réussi. Le reste, poubelle je n'en fais
même pas état.
C'est bel et bien le cas (on abuse encore dans cet épisode de ses faiblesses et ici s'empiffrer de bacon sous les yeux des convives en étant impolis, ou en bueuglant et souriant bêtement parce
qu'il a touché les obus de Tessa). Mais malgré toute cette connerie qui englobe l'épisode et cette relation, je sais pas, j'ai senti que quelque chose aillait bien avec ces personnages. Et
étrangement, j'en veux encore et encore. C'est un peu comme si l'on me donnait un bonbon et que le paquet n'était pas loin. Cet épisode pourrait presque me tenter de regarder la suite. Vile
tentatrice qu'est Suburgatory avec cet épisode. Dommage que je trouve la série assez mauvaise. Pendant ce temps, on a du Noah qui s'amuse sur un matelas. La scène de lui entrain de faire l'amour
à de l'air peut aussi rester dans les mémoires de la série (évidemment, pas des séries). Car c'est con et surtout drôle. Le sexe peut être quelque chose de drôle dans certaines situations et le
ridicule, complètement assumé dans ce cas ci permet de prendre littéralement son pied.
Note : 9/10. En bref, malgré les nombreuses débilités qui rongent l'épisode par moment, l'ensemble était drôle, sarcastique et caricatural, comme la série doit être. Sûrement le
meilleur épisode diffusé jusqu'ici.
Cette intrigue n'était pas drôle du tout (encore moins le coup de George l'allergique, car moi, j'en suis tout bonnement allergique). George est toujours aussi antipathique et pathétique à la
fois. J'ai du mal à avoir de la compassion pour un tel personnage. Au fond, Suburgatory est une non-réussite et aussi un gros non-évènement malgré le fait que je dois reconnaitre qu'il y a de
bonnes petites idées disséminées dans certains épisodes. Mr Wolfe a enfin droit à une intrigue et c'est affligeant. D'une part parce que son actuel petit ami n'assume pas d'être gay (et on ne
fait rien dans la finesse), mais aussi parce que l'histoire du chien à sa mémère c'était vraiment nul. Enfin, je ne comprends pas trop ce qu'il y a d'autre. D'ailleurs, c'est le chien de Dallas,
qui a disparu à cause de Dalia. Le face à face mère fille était mauvais comme tout, Tessa ne sert pas non plus à grand chose. La seule réjouissance reste peut être le délire sur les brisures de
cristal ?
Note : 3/10. En bref, ok, toujours aussi étrange, cette série ne permet pas à décoller mes zygomatiques et pourtant je suis du genre public facile...
Si il y a bien quelque chose que les sitcoms single-caméra ont démontrées, c'est que les relations entre les personnages devaient en principe être développées dans la première saison. Regardez
CeCe et Schmidt dans New Girl. Au début on pouvait se dire que ce serait une erreur et finalement, c'est l'une des plus belles choses qui pouvait arriver aux deux personnages. Il faut savoir
prendre des risques et Suburgatory ne sait pas en prendre. Du coup, on a un épisode qui est encore une fois englué dans les coups fourrés ennuyeux. Notamment ceux de Noah. Ce dernier va aller
jusqu'à établir un contrat entre lui et George stipulant qu'il ne peut ni embrasser Eden, ni lui faire l'amour, rien quoi. Bien que cela puisse être drôle sur le fait, c'est carrément débile. Le
souci c'est que l'on traine cette intrigue pendant vingt minutes en rabâchant le gag plusieurs fois. Comment éprouver du rire pour ce genre de chose si ce n'est un rire sarcastique. Et c'est un
enchainement de choses de ce genre là.
Note : 3.5/10. En bref, heureusement que Lisa et Ryan sont là, sinon je ne sais pas ce que cet épisode serait...
Alicia Silverstone a sûrement été le pire ajout de cast de la série cette année. Elle n'a jamais améliorer la série, elle n'a fait que l'empirer. Sa relation avec George dans la série est une
catastrophe. Cet épisode fait clairement parti des pires que j'ai vu durant cette courte petite saison de 22 épisodes et je suis loin d'envisager de poursuivre l'aventure l'an prochaine si la
série est de retour. Disons que les personnages ont tous trouvés le moyen de m'énerver petit à petit. Et Eden est une des raisons. La multiplication de la blague autour de la nourriture
dégueulasse qu'elle mange (je n'ai même plu envie de prendre de petit déjeuner le matin, elle m'a vraiment dégoûté avec sa salade bizarre) et quelques références ennuyeuses et pas spécialement
intéressantes. Ensuite il y a le côté folle-dinguo que je n'aime pas non plus. L'actrice me rappelle Megan Mullally dans Breaking In. Ce n'est pas un cadeau.
Note : 0/10. En bref, zéro pointé.
Et voilà, cette première saison de Suburgatory s'achève sur une bonne note. Le souci de la série a été de plonger dans quelque chose de feuilletonnant et non plus quelque chose de drôle. On a
donc beaucoup de scènes dramatiques. Mais étrangement j'ai beaucoup aimé ce dernier épisode de la saison. Il y a des trucs tellement débiles que j'ai ri. Cela me fait penser qu'à la rentrée, ABC
lancera une série qui ressemble beaucoup à Suburgatory mais avec des aliens en plus dedans. Bref, si j'ai bien aimé ce nouvel épisode de Suburgatory c'est parce que l'on a enfin les réponses que
l'on attendait. "The Motherload" répond donc à la question de savoir si Lisa a été adoptée ou pas. Le cliffangher de l'épisode nous laisse avec l'information qu'il ne fallait pas louper : Ryan
est l'enfant adopté, et pas Lisa. Lisa est la vraie fille de sa mère. Cette intrigue était assez fun parce que Lisa est fun. Je pense que je ne vais pas suivre la seconde saison donc bon, je ne
suis pas plus intéressé que ça.
Au final, ce dernier épisode de Suburgatory n'était pas aussi catastrophique que la plupart des épisodes de la saison. J'avais bien aimé les premiers épisodes, voire adorer certains, plus
l'intérêt pour la série a fondu quand elle s'est transformée en série grotesque qui veut trop en faire avec des personnages mauvais comme des cochons (je pense surtout à Ellen, à Noah et sa
femme, …). J'aime bien Ryan encore une fois qui a sauvé par mal de scènes durant la fin de la saison, ou encore Dalia et Dallas. Les deux sont assez funs ensemble même si tout n'est pas bon à
prendre. Bref, je pense m'arrêter là pour cette série, ce fût assez dur à suivre sur 22 épisodes…
Note : 6/10. En bref, pas si catastrophique que ça pour un final, mais pas génial non plus.