Le centre de tri-méthanisation aurait du plomb dans l'aile ?

Publié le 17 mai 2012 par Maurice Puault

C'est la bonne nouvelle de la semaine, le manque de concertation – pourrait – envoyer cette verrue à la poubelle ! Remarquez que ce serait amusant de savoir que l'image d'une poubelle soit pour dire qu'elle (l'usine) ne sera pas construit.

Le projet n'est pas définitivement stoppé, mais il va sur la voie de garage à vitesse grand V ; souhaitons qu'il n'y ait pas de bifurcation en chemin, avec les crânes d’œufs, tout est à redouter.

Bien sûr, le projet répond aux contraintes légales, mais en employant des méthodes pas très catholiques.

Pour essayer de nous endormir, le bâtiment est certifier HQE (Haute Qualité Environnementale) avec un toit engazonné ; c'en est à pisser de rire, comme si le fait d'avoir un toit avec de l'herbe faisait passer la pilule plus facilement (quoi que maintenant que l'achat en Hollande est restreint...) ?

En tout cas, arriver à mobiliser autant d'habitants sur un projet qui dans leurs têtes devait être acclamé... cela va devenir un cas d'école de ce qu'il ne faut pas faire (qui a dit comme le ramassage par pneumatique ?).

Heureusement qu'Arivem a réagi rapidement et en investissant dans un audit par le bureau d'études Horizon qui a mis en avant les défauts et défaillances du TMB.

N'oublions pas que cette usine est expérimentale et doit être le plus importante d’Europe avec 6 digesteurs. Déjà qu'avec 2 fois moins il arrive qu'il y ait des explosions et autre incendie dans les usines an fonctions en Europe... bien sûr par accident, il ne manquerait plus que se soit volontaire.

Que les agriculteurs qui doivent le répandre dans leurs champs n'en veulent pas ! Tout comme la chambre d'agriculture. Là aussi, beau cas d'école de faire du compost que personne ne veut !

Un bilan énergétique très douteux vu, la consommation pour produire se dit, compost.

La voie fluviale, les bords du canal seront utilisés par l'entreprise 5 jours sur 7, alors que les chemins de halage sont ouverts à tous ! Et, le port ne sera pas construit au moment de la mise en fonction de l'usine pour le transport des résidus vers Ivry.

La liste peu continuer et divers blogues et le site d'Arivem en ont une liste non exhaustive.

Bertrand Kern dit que le péché originel est le manque de consultation qui a été fait « à l'ancienne », c'est à dire en informant les administrés presque de façon confidentielle. La consultation publique, qui en a entendu parler avant qu'Arivem nous alerte de la future construction de cette usine ?

Bien sûr, le projet n'a pas été clandestin, mais de la manière dont a été fait l'information des citoyens est très douteux, comme si, ils avaient voulu nous mettre devant le fait accomplit. Qui en avait entendu parler lorsque not'bon maire a souhaité que cette usine s'installe à Romainville il y a bientôt 10 ans ?

Thomas Laparre nous dit que les élus ne sont arc-boutés sur le choix de se traitement des déchets, un référendum lui vient-il à l'esprit pour savoir ce que NOUS, les administrés, en pensons ? Nous sommes capables de comprendre ce qui est énoncé clairement, il faut faire l'effort de vouloir se faire comprendre, ce que peu font ; il est plus facile de nous endormir avec des paroles diffuses. (Comme dans la blague à Coluche ou il nous dit : lorsqu'un politique a fini de répondre, nous ne savons plus quelle question nous avons posée)

Pierre Hirtzberger prévient : il faudra une position claire à l'automne !

Ah bon ? Et s'il n'y en pas ? Cette usine nous sera imposée par défaut ?

Cliquez sur le lien en dessous pour lire l'article qu'a fait Philippe Chibani-Jacquot sur le site novethic :

http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,environnement,dechets,,137419.jsp