American Pie 4

Par Wolvy128 @Wolvy128

Je me suis finalement décidé à aller voir American Pie 4 le week-end dernier. Comme son nom l’indique, il s’agit du quatrième opus de la saga. En tout cas le quatrième avec le casting original car les plus assidus d’entre vous ne sont pas s’en savoir que plusieurs autres films encore plus déjantés sont sortis depuis le dernier en 2003. Ici, le film est signé Jon Hurwitz et Hayden Schlossberg et réunit tous les personnages qui, d’une certaine façon, ont marqué la génération dont je fais partie.

Une décennie plus tard, Jim (Jason Biggs) et Michelle (Alyson Hannigan) sont mariés, Kevin (Thomas Ian Nicholson) et Vicky (Tara Reid) sont séparés, Oz (Chris Klein) et Heather (Mena Suvari) se sont éloignés à contrecœur, tandis que Finch (Eddie Kaye Thomas) soupire encore après… l’extravagante mère de Stifler (Jennifer Coolidge). Quant à Stifler (Seann William Scott), rien ne le changera jamais. Amis d’hier, amis de toujours, ces jeunes hommes attendaient depuis longtemps de pouvoir se réunir le temps d’un week-end pour se remémorer leurs exploits d’antan et y puiser de nouvelles inspirations. Que la fête commence, l’heure du checkup hormonal a sonné…

Comme beaucoup de gens à l’époque, j’avais plutôt bien apprécié la trilogie originale des American Pie, en particulier les deux premiers. C’est donc avec un plaisir non dissimulé que j’ai retrouvé cette bande de potes près de dix ans après leurs derniers exploits. Et très honnêtement, je n’ai vraiment pas été déçu. Le film possède des qualités manifestes ainsi que des gros défauts mais il réussit sa mission première, celle de faire rire. Et personnellement, je n’en attendais pas plus. Qui plus est, j’ai plutôt bien aimé l’évolution des personnages et les nouveaux problèmes liés à l’âge adulte auxquels ils doivent faire face. Je pense par exemple à Jim qui a peur de s’enfermer dans une routine quotidienne avec Michelle, ou Stifler qui refuse délibérément d’accepter son statut d’adulte et ce qu’il implique. Bref, tout cela pour dire que tous les personnages ont des raisons évidentes de se retrouver pour faire une fête de malade en souvenir du bon vieux temps. Ce qui donne lieu à des séquences de comédie pure et dure qui ont fait le succès de la saga. En atteste la scène en milieu de film où Jim et sa bande tentent de raccompagner la jeune voisine dans sa chambre à l’insu de ses parents. C’est sans aucun doute mon passage préféré du film, non seulement car il est extrêmement drôle mais aussi car il m’a rappelé à quel point ces personnages avaient la faculté de se mettre dans des situations complètement folles

J’ai également bien apprécié le léger changement opéré par rapport aux précédents films en ce qui concerne la nudité. En effet, dans les premiers films, la nudité et le sexe constituaient une véritable convoitise et représentaient l’accomplissement ultime. Alors qu’ici, la nudité constitue plus une source de malaise, voir de problème, comme en témoigne la scène dont j’ai parlé précédemment. Et c’est pareil pour le sexe, notamment dans le cadre de la petite intrigue qui touche les personnages de Kevin et Vicky. Certains personnages comme Stifler sont évidemment toujours obsédés mais la situation a évolué et c’est plutôt intéressant, même si je reconnais volontiers que l’intérêt du film n’est pas là. Sinon, côté casting, je n’ai vraiment rien à dire si ce n’est que j’ai été très content de revoir tous ces acteurs ensemble. L’alchimie est toujours perceptible et c’est un vrai bonheur de les revoir à l’œuvre. Pour ma part, je regretterai simplement le fait que certains personnages aient été un peu trop en retrait par rapport à d’autres. Il faudrait presque une nouvelle suite pour rééquilibrer tout ça.

En conclusion, American Pie 4 est film fidèle aux précédents opus. A savoir un film prévisible, un peu vulgaire et rempli de clichés en tous genres MAIS surtout un film excessivement drôle ! D’autant plus qu’il s’assume totalement dans ce registre et entre nous, c’est aussi pour ça que j’aime les American Pie. Bref, je recommande ce film à tous les fans de la première heure de la saga et aux autres qui ne sont pas effrayés par les qualificatifs que je viens d’utiliser pour le décrire