Critiques Séries : Missing. Saison 1. Episode 10. SERIES FINALE

Publié le 18 mai 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

Missing // Saison 1. Episode 10. Rain of the Evil and on the Good.
SERIES FINALE


Et voilà, Missing c'est fini et je pense que c'est mieux pour nous et le bien des séries en général. En effet, elle n'aura jamais su exploiter correctement son sujet de base, et le tout était bien trop englué dans des intrigues mielleuses sans intérêt, des flashback grotesques et une Ashley Judd horripilante parce qu'elle ne veut jamais comprendre quoi que ce soit. Pourquoi ce series finale est raté ? Tout d'abord parce que l'on a encore des flashback. Ces derniers n'étaient pas utile dans un dernier épisode de saison, et surtout permettent uniquement de faire du remplissage parce qu'ils n'ont plus rien à dire, plus aucun twist à fournir, alors forcément, la déception est grande. Afin de nous tenir en haleine l'épisode crée quelques artifices pour nous distraire sans y parvenir. L'évasion de Violet était une vraie catastrophe et d'une inutilité. Sans compter sur la scène de torture (Becca en sort en pleure comme si elle n'avait jamais été agent de la CIA non de Dieu). Bref, tout est bien trop mal foutu, mal écrit, mal joué, mal réalisé. Il y a tellement de défauts dans Missing que de toute façon, on ne peut pas en ressortir satisfait.
Ensuite parce que l'intrigue de Michael et de Oksana est toujours aussi pathétique. Je crois qu'il n'y a pas pire que ces deux personnages. Le problème vient des acteurs et plus particulièrement de Tereza Voriskova qui est une vraie catastrophe dans le rôle d'Oksana. La relation entre elle et Michael est bien trop générique et bâclée. C'est comme si demain je rencontrais une prostituée et que je me disais : c'est l'amour de ma vie. Non mais sérieusement quoi ? Les sentiments mièvres et exacerbés des deux personnages au début de l'épisode afin de faire ronronner l'histoire dans un grand n'importe quoi, c'est encore plus décevant. Mais Missing ne s'arrête pas là, en effet, elle nous prouve également de l'action sans réfléchir, et sans une once d'enjeu. Tout se déroule tellement vite que l'on se rend bien compte que le scénario est complètement vide, uniquement maintenu grâce à un enchainement façon empilage de crêpes.
Le tout tente de nous satisfaire avec les retrouvailles à la fin de l'épisode. Encore une scène catastrophique. Je sais que c'est une série américaine mais il y a des moyens de faire de genre de scènes et pas comme ça. On se serait cru dans un télévision avec Steven Seagal. Les scénaristes devraient prendre le temps de se réveiller. Je passe évidemment sur le cliffangher de fin de saison qui est tout simplement catastrophique. D'une part c'est prévisible et ensuite c'est très mal amené. J'aurais préféré que Oksana se découvre en fait agent double du complot ou je ne sais trop quoi. Au moins cela aurait pu remettre en cause quelque chose. Ou bien tuer le couple Oksana / Michael, comme ça on en parle plus. Mais non, le choix est bien plus ridicule. Au final, le seul truc à sauver de ce dernier épisode de saison c'est Istanbul. Les paysages sont magnifiques et m'ont donnés envie d'aller faire un petit tour dans cette vie que j'avais déjà eu l'occasion de découvrir dans Traque sur Internet 2 ou encore Covert Affairs l'été dernier.
Note : 2/10. En bref, une fin ridicule pour série ridicule.