Alex Prager | Compulsion

Publié le 20 mai 2012 par Roughdreams @popsurrealisme

La photographe américaine autodidacte Alex Prager (née en 1979), puise son inspiration dans les magazines pulps, l’univers cinématographique de réalisateurs tels que Douglas Sirk et Alfred Hitchcock et la photographie de mode. Ressemblant à des images de plateau, ses photos déconcertantes – outrageusement colorées, vertigineusement cadrées et minutieusement éclairées, mettent en scène des femmes au look aussi rétro qu’artificiel, dans des situations souvent périlleuses.

Compulsion et La Petite Mort sont respectivement la série de photographies et le court-métrage les plus récents d’Alex Prager. Dans Compulsion, l’artiste cite ostensiblement ces grands maîtres de la photographie de faits divers que sont Weegee et Enrique Metinides, mais aussi les longs métrages Metropolis de Fritz Lang et Un chien andalou de Luis Buñuel, confirmant une nouvelle fois son attrait pour les mises en scènes ciselées comme on en voit au cinéma. Dans La Petite Mort, l’actrice française Judith Godrèche met à l’épreuve les limites de notre monde et de son propre corps en flirtant avec la faucheuse…

Alex Prager (American, born 1979), a self-taught photographer, takes her cues from pulp fiction, the cinematic conventions of movie directors such as Douglas Sirk and Alfred Hitchcock, and fashion photography. Resembling movie stills, her unnerving photographs—crisp, boldly colored, shot from unexpected angles, and dramatically lit—feature women disguised in wigs, dramatic makeup, and retro attire. 

Inspired by the photography of Weegee and Enrique Metinides, and films such as Metropolis and Un Chien Andalou, Compulsion confirms Prager’s vivid cinematic aesthetic. In her new short film, La Petite Mort, starring French actress, Judith Godrèche, Prager navigates the mystery of death through a woman experiencing the boundaries of her body and those of this world.

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« Compulsion » est exposée à la galerie M+B à Los Angeles, à la Yancey Richardson Gallery à New York et chez Michael Hoppen Contemporary à Londres jusqu’au 26 mai.

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http://www.alexprager.com/