Mashüt : Faire de l'extraordinaire avec de l'ordinaire

Par Lilionceuponatime

Les contes de fées, ça existe. N'en déplaise aux vilains crapauds qui vous diront le contraire. La preuve ? Demandez à Olivia Clément, elle est en train de vivre le sien. Voici la bien belle histoire de Mashüt, une toute nouvelle marque qui crée le buzz, mais surtout un concept qui mêle de jolies valeurs : famille, passion, travail et éco-conception...

Le concept...

De vieilles fripes démodées qui deviennent des sacs de luxe par un coup de baguette magique (ou presque...) Voici Mashüt, où plus techniquement, chaque matériau de base est dé-contextualisé, revisité, retravaillé et tissé (Ouhh là là, quel boulot !) Chaque résultat est une pièce unique, qui demande entre 25 et 40 heures de travail, voire plus. Mais voyez plutôt...



La passion...


Olivia Clément a une passion : concevoir de nouvelles étoffes, imaginer de nouvelles matières, en ayant pour leitmotiv : “faire de l’extraordinaire avec de l’ordinaire” Associations subtiles de couleurs et de matières, elle crée des combinaisons de probable et d’improbable d’où émerge l’inattendu, l’unique.


Elle apporte par son travail sa propre définition au titre « d’ennoblisseur textile » : “Je donne aux matériaux que je récupère une richesse qu’ils n’avaient pas à leur origine , une seconde vie, une nouvelle valeur.” 

La famille...



Deux rencontres ont été fondamentales dans sa vie, ses deux grands mères. Sans même le savoir, Mashüt était né il y a des années, quand elles lui apprenaient à coudre, ou qu’elle jouait avec leurs robes. Mashüt, cela veut dire « ma petite chérie », mais c’est aussi ma démarche textile, mon concept : créer des étoffes précieuses par leurs contenus, des matières faites de souvenirs. "J’ai  gardé précieusement depuis de nombreuses années leurs vêtements et accessoires. Leurs «vieilles fripes démodées» sont pour moi comme des trésors. Témoins d’un autre temps, d’autres modes, ces vêtements sont porteurs d’un savoir-faire, d’une histoire. "

Eco-Conception...

"Il m’a semblé aussi important d’ouvrir ma démarche : nous disposons ici et là de moult matériaux usagés, détériorés, à l’abandon qui n’attendent que notre créativité et notre ingéniosité pour perdurer. Le déchet devient matière première, pour concevoir de «nouvelles matières».
Jai trouvé séduisante l’idée de transformer ces vieilleries de nos greniers, ces déchets de nos poubelles en une icône moderne de la consommation. Cette série de sacs est comme un clin d’oeil à ceux des maitres de la haute couture d’aujourd’hui. Ils sont uniques, donc rares..."


Alors, c'est pas une jolie histoire ?
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