RESTER JEUNE, par Douglas Mac Arthur

Publié le 22 mai 2012 par Guy Deridet

Une fois encore, je ne peux qu'approuver. Merci à Patrick pour cet envoi.


Belle allure, non ?
La jeunesse n’est pas une période de la vie,

elle est un état d’esprit, un effet de la volonté,

une qualité de l’imagination,

une intensité émotive,

une victoire du courage sur la timidité,

du goût de l’aventure sur l’amour du confort.

On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années : on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal.

Les années rident la peau; renoncer à son idéal ride l’âme.

Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.

Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille.

Il demande, comme l’enfant insatiable : Et après ?

Il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie.

Vous êtes aussi jeune que votre foi.

Aussi vieux que votre doute.

Aussi jeune que votre confiance en vous-même.

Aussi jeune que votre espoir.

Aussi vieux que votre abattement.

Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.

Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.

Réceptif aux messages de la nature, de l’homme et de l’infini.

Si un jour, votre cœur est mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme, puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.


Traduction d’un extrait du discours d’adieu du Général Mac Arthur ( 1880 – 1964 )
Intitulé "Duty Honor Country" aux étudiants de l’école Militaire de West Point. 1962.

En 1962 il avait 82 ans. Il est décédé 2 ans plus tard à 84 ans .

P.S

D'accord avec le général, sauf en ce qui concerne le doute.

Quand on ne doute plus, quand on ne se pose plus de questions, on est vieux !

La position du général est compréhensible : comme tous les américains, il est croyant. Et chez les croyants le doute n'a pas de place.

En ce qui me concerne, bien qu'élevé, non chez les jésuites, mais chez les curés de mon quartier à Bordeaux, Sainte Croix) j'ai toujours considéré que la religion était, quelque part, comme disait Kalemasque (c'est de l'humour Coluchien) l'opium du peuple. Et ce n'est pas la conduite de l'église catholique, pendant et depuis la dernière guerre, qui a pu me faire changer d'avis.