Effet pervers du développement ?

Publié le 23 mai 2012 par Jclaurent @LaurentJc

Aujourd’hui il n’y en a que pour le réchauffement de la planète. Nous sommes pourtant devant un dilemme négligé volontairement semble-t-il, car politiquement incorrect : la surpopulation.


Les origines de cette poussée démographique restent contradictoires. En résumé (pour faire simple) dans les pays suffisamment développés, l’avancée médicale a réduit la mortalité infantile et favorisé le vieillissement de la population. Dans d’autres états, l’amélioration de certaines situations, stabilité politique, prophylaxie entre autre, permettent aux familles de s’agrandir.

Tous les problèmes mondiaux évoqués, semblent converger vers cette aberration démographique.

-    Pauvreté => Famine, immigration, criminalité, guerre.

-    Pollution => Destruction, famine, pauvreté, criminalité, guerre.

-    Criminalité => Destruction, pauvreté, famine, immigration, guerre, pollution.

Le paradoxe restant que les hommes produisent de plus en plus (surproduction), la consommation explose (surconsommation) et parallèlement la pauvreté augmente en nombre d’individus (sous alimentation).

Pour conclure en laissant le débat ouvert :
Retrouvé dans les archives du Monde Diplomatique dans un vieil article de l’historien Georges Minois « Une planète trop peuplée ? » qui estime que la surpopulation est un mythe, de bons arguments, à lire.
Il reprend Aristote qui a écrit dans « La Politique » :
« Un nombre important ne peut admettre l’ordre : quand il y a trop de citoyens, ils échappent au contrôle, les gens ne se connaissent pas, ce qui favorise la criminalité. De plus, il est facile aux étrangers et aux métèques d’usurper le droit de cité ; en passant inaperçu du fait de leur nombre excessif. »