Critiques Séries : Men At Work. Saison 1. Pilot.

Publié le 25 mai 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

Men At Work // Saison 1. Episode 1. Pilot.


TBS lançait une toute nouvelle sitcom, créée par Breckin Meyer, plus connu pour ses talents d'acteur (Franklin & Bash) que de scénariste et créateur de série. Le premier épisode et pilote proposé n'est pas terrifiant mais pas excellent non plus. Les rires viennent difficilement, et ce malgré un cast qui a du chien. Quelques situations prêtent à rire, sourire et à passer un bon moment avec cette bande d'amis commune et déjà vu dans d'autres sitcom de "potes". Notamment Traffic Light qui était une très bonne sitcom dans le genre, mais qui n'a malheureusement pas eu le succès estompé, ou encore Man Up, dans le même genre. C'est le souci principal des sitcoms pour "mec" tout simplement. Elles ne semblent pas vraiment avoir de public. A mon grand damne, car je suis généralement client du genre (Man Up, Traffic Light étaient deux bons exemples à mes yeux en plus d'être des sitcoms que j'ai apprécié). Le pilot permet de placer l'intrigue, les personnages et leur situation. Correct mais pas vraiment exceptionnel.
Lorsque Milo replonge dans le célibat après avoir découvert l'infidélité de sa copine, il trouve du réconfort auprès de ses trois meilleurs amis. Ces derniers lui promettent alors sexe, alcool et une véritable "bromance"...
Ce que je comprends de plus en plus avec les sitcoms c'est que l'humour est à l'appréciation de soi et pas des autres. C'est pourquoi c'est toujours difficile de juger une série comique. On peut adhérer, ou pas. C'est suivant l'humour de quelqu'un et non plus suivant les goûts. Dans ce premier épisode on nous introduit Milo (incarné par Danny Masterson, excellent dans son rôle), un raté qui se fait largué par sa petite amie (la scène du sac était très fun, et malgré la redite, la seconde fois est encore meilleure). Il tente alors de remonter en scelle sur les conseils de ses amis. Les blagues de cul, les mecs balourds, tout ça c'est tout ce qui pourra rebuter mais certaines situations sont bonnes. Il aurait fallu plus de transparence et moins de lourdeurs pour alléger le premier épisode de mauvaises choses. S'en suit Tyler (incarné par Michael Cassidy que l'on a déjà pu voir dans Smallvile, entre autre). Il est rédacteur en chef d'un magazine people et c'est aussi un bon personnage.
J'ai beaucoup aimé la situation dans le bar avec l'acteur de films de vampires qui se trouve être… gay. Forcément, on sent que Breckin Meyer veut se moquer gentiment de la mode des vampires. J'ai bien aimé (surtout le coup du tee-shirt). Encore ici aussi il y a de mauvaises choses, comme l'interview qui dérape, scène qui dure quelques secondes et ne sert strictement à rien mis à part placer le personnage dans son contexte de travail. Pour ce qui est de Gibbs (incarné parJames Lesure, vu dans Las Vegas), voilà un personnage qui ne sert strictement à rien mis à part balancer quelques punchline qui tombent à plat et peine à être drôle. On ne peut même pas s'identifier à ce genre de personnage caricatural de la drague. Enfin Neal (incarné par Adam Busch) qui est dans une relation où il se sent bloqué. J'ai aussi détesté, sauf la scène au lit quand sa petite amie lui demande de dire des trucs cochons. Au final, Men at Work n'est pas une grande surprise mais pour l'été cela peut faire le poids à condition de ne pas être allergique… aux mecs et leur humour balourd.
Note : 4.5/10. En bref, pas si catastrophique que ça, mais pas exceptionnel non plus. Outre la grande sympathie que dégage deux personnages (sur quatre), le reste n'a rien de bien surprenant. Quelques situations servent quelques rires.