Il veille. L’Été. L’Intemporel.

Par Triol

mai12

Les voleurs de temps sont de grands criminels.

Bébé, retiens tes brumes… avec tes poings.

Le ciel est resté couché ce matin,

mais dans ton bouiboui des Soleils,

la rosée perle ses dards adamantins

sur les pointes par milliers de leurs armes oxydées

autant de larmes étincelantes, nappe de rubis enflammés

toutes tes heures ravies, réveils nus de lendemains…

…absents. Des ruines de ces éternités,

Il veille.

L’Été.

L’Intemporel.

tR.

mai 2012