Internet est maintenant la source d’information #1 des Québécois

Publié le 30 mai 2012 par Fabien Major @fabienmajor

Boris s'informe d'abord sur le NET. Majorblog.net 2012 ©

En terme de fréquentation des médias, les Québécois répartissent leurs temps ainsi: 40% sur Internet, 33% à la télévision, 24% à la radio et moins de 3% pour les journaux et magazines. Pourtant, les investissements publicitaires focalisent encore la télé. Elle récolte la palme avec 24% des budgets.

Ces données les plus récentes de Google confirment qu’Internet est notre plus grande source d’informations, mais nos entreprises investissent encore massivement selon leur vieux réflexes, c’est-à-dire à la télé, dans les journaux et à la radio.

Hier matin, j’ai eu le privilège de me rendre dans la tanière montréalaise de Google. j’ai assisté à une conférence sur l’utilisation du web par les Canadiens et les Québécois. Les Canadiens sont les champions mondiaux du web. Nous détenons le record de fréquentation avec 43,5 h par mois. Ça représente en moyenne 3 349 pages par personne et 19h de vidéos.  Nous sommes 25% plus accros au Web que les Américains! Nectarios Economakis de Google explique cette suprématie canadienne par le nombre élevé de connexions haute-vitesse au pays.

Tout un paradoxe! Au Québec, seulement 1% du commerce au détail se fait sur le web alors que c’est plutôt 8% aux États-Unis et 15% en Angleterre? Ici, moins de 13% des dépenses publicitaires se font sur Internet comparativement à 18% au Canada et à 30% en Angleterre…

Monsieur Economakis avance une explication: « les annonceurs québécois utilisent le web sans stratégie ni analyse de performance adaptées à une campagne web…» Alors, ils sont déçus. Le marketing web n’est pas encore bien implanté au Québec. Mais ceux qui s’en servent bien, sont très satisfaits.

Rien pour secouer le moribond Groupe Pages Jaunes: 86% des consommateurs québécois passent en premier par Internet pour trouver des produits et services.  Si votre entreprise tarde à prendre le virage numérique, je vous recommande la lecture de l’ouvrage «Mon site web chez le psy» de Stéphanie Kennan.