100 livres en 100 semaines (#61) – Je jette mes ongles par la fenêtre

Par Epicure

Encore un recueil de nouvelles. Gros défi pour Je jette mes ongles par la fenêtre, quelques semaines à peine après avoir tant apprécié Arvida.  Un titre douteux certes, mais le contenu passe le test.

En 11 textes de longueur et d’intérêt variables, Natalie Jean nous présente des personnages qu’on imagine dans la vingtaine ou la trentaine. Parfois aux études ou avec un emploi précaire, ils ont des amours compliqués, de beaux idéaux mais surtout, ils sont vrais. Comme la plupart des récits se passe à Québec, pratiquement dans mon quartier, les gars et les filles qu’on croise dans JJMOPLF pourraient être un voisin, une copine, des collègues.

Même si les histoires sont inégales, la qualité d’écriture de Natalie Jean elle, est constante. C’est un plaisir de « l’entendre » nous décrire des lieux, faire parler ses personnages ou nous raconter leurs déboires comme si on était là, témoins privilégiés, voyeurs à la limite.

Je suis ravie de découvrir une jolie plume, même si, au final, j’ai des réserves sur le contenu du livre. J’apprends à l’intant qu’elle a collaboré à un projet d’écriture à partir des oeuvre de la photographe Manon De Pauw, Ma belle ombre. Intrigant!