Critiques Séries : Mad Men. Saison 5. Episode 7.

Publié le 03 juin 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

Mad Men // Saison 5. Episode 7. At the Codfish Ball.


Après l'épisode magistral que Mad Men nous a livré précédemment (5.06), on revient à une vitesse de croisière plus paisible, mais uniquement en apparence. Les récents développements faits autour de Roger sont de plus en plus visible et le personnage devient de plus en plus intéressant. C'est une saison de tous les changements, avec un Don très en retrait par rapport eux quatre premières saisons. Je pense que le but est de changer un peu la série et de nous offrir un paysage différent. J'aime bien l'idée et c'est fait de façon suffisamment efficace. Je n'ai donc rien à redire de ce point de vue là. Mad Men continue d'enchanter ses téléspectateurs avec de jolis petits moments, et notamment avec Don et Megan qui forment un couple merveilleux. Au début, quand j'ai vu Don vouloir se marier avec elle dans la saison précédente, je me suis dit que c'était une grossière erreur, mais plus on avance et plus ce couple me plait. Megan et Don sont liés par une alchimie palpable et charmante, sans compter l'attitude des personnages, toujours très en formes.
Cette semaine, nous avons la visite des parents de Megan : Marie et Emile Calvet. Incarnés par Julia Ormond (j'étais passé à côté de son nom dans les annonces de guest, à moins que cela ait été gardé secret jusqu'au dernier moment) et Ronald Guttman (le plus français des guests américaines). Les parents de Megan sont français, comme on peut s'y attendre. On a donc quelques bonnes petites scènes en français durant l'épisode. J'adore le rapport de Mad Men avec notre langue (voire même notre culture). Le fait que Megan ait adoptée la culture américaine ne semble pas vraiment plaire à son père qui trouve qu'elle a beaucoup changée. Il faut dire que Don y est pour quelque chose. Les deux parents ne sont pas du tout comme leur fille et surtout, en désaccord total avec les changements de leur fille. Ce que j'adore c'est la confrontation d'Emile, communiste, face à la réussite de Don qu'il ne supporte pas.
Marie Calvet tente alors de tempérer, mais elle aussi est en désaccord total avec la vie de sa fille. Le choc des cultures est donc très bien géré dans Mad Men, comme à son habitude. La série trouve donc le moyen de faire monter la pression au sein du couple qui est pourtant si serein (malgré quelques couacs ici et là). Megan est touchée par le fait que ses parents n'approuvent rien de ce qu'elle est devenue. Megan va en profiter pour montrer ce dont elle est capable dans le milieu de la publicité. C'est elle qui va avoir l'idée de la campagne pour Heinz. Je m'y attendais (à ce que Megan prouve ses talents). C'est maintenant chose faite et j'ai hâte de voir ce que cela va donner par la suite, notamment dans une confrontation potentielle avec Peggy si jamais Megan se voit elle aussi offrir un boulot de créatrice. Ce que j'aime bien dans cette histoire c'est que Megan va à l'encontre de ses valeurs et de celles de sa famille.
Elle réussie c'est certain, et pourtant ce n'était pas ce qu'elle voulait quand elle est venue à New York. Elle recherchait bien autre chose. Don se retrouve donc encore plus gommé dans cet épisode, mais ce n'est pas une mauvaise chose. A mon avis il était temps de donner aux autres personnages la parole. Ce qui est fait efficacement. Rien à redire de ce point de vue là. De même que le retour d'Ed Baxter (incarné par Ray Wise, que l'on avait déjà vu l'an dernier). Par ailleurs, Sally devient encore plus cette peste que l'on attendait et j'adore ça. Le personne se révèle petit à petit de plus en plus captivant. J'ai hâte de voir ce que sera sa vie à New York maintenant. Pendant ce temps, Peggy continue d'évoluer. Cela va passer par un duo avec Joan (qui reprend son travail à l'agence en parallèle). Les deux femmes nous offrent quelques jolies scènes, dont une partant d'une cigarette. Magique.
Note : 8.5/10. En bref, les parents chamboule un peu la place des personnages afin de remettre de l'ordre un peu de partout. Un épisode très réussi, encore un.