Vieilles canailles

Publié le 05 juin 2012 par Despasperdus

Philippe Tesson, vous connaissez ?

Une vieille connaissance écrite et télévisuelle. Tesson, c'est un vieil éditocrate de droite, aussi drôle que Jean Amadou - paix à son âme - qui sévissait quand la France était soviétique, et TF1, une télévision publique qui diffusait des émissions comme Droit de réponse avec aux manettes un Polac clope au bec !

Je suis tombé sur un article de lui dans le Point, L'Express ou Le NouvelObs, un de ces torchons de fin de semaine qui suintent la pub et l'idéologie dominante. Le vieux bougre, comme aurait dit Orwell, se demande encore pourquoi certains électeurs de droite et du centre - antisarkozyistes primaires - ont commis l'impensable folie de ne pas voter pour le mari de Carli bruna.

Tesson n'en croit toujours pas ses yeux et ses oreilles ! Le vieux playboy des salles de rédaction de la réaction en reste stupéfait! Je crains que les législatives ne lui soient fatales si la gauche l'emporte. Remarquez, ce serait préférable parce que là, Tesson se vautre dans le ridicule, pour tout le monde, même pour ses patrons.

Tiens, à propos de canaille patronale, la France peut s'enorgueillir d'avoir un oligarque, un vrai, un avec une particule, un qui sort d'une belle lignée d'exploiteurs :

ERNEST-ANTOINE SEILLIERE.

Le descendant des maitres des forges, l'ancien patron du MEDEF fut sauvé à maintes reprises par l'État, en 1978 avec la nationalisation, puis en 2001 dans les peu glorieuses affaires Swissair et Air Lib.

Cette canaille a pris le tournant du capitalisme financier au prix de certains écarts. Le patron des patrons est devenu un spéculateur !

Aujourd'hui, Ernest-Antoine a des ennuis avec le fisc...

Monsieur le baron de Seillière aurait trempé dans un vulgaire délit d'initiés. Rien d'étonnant non, parce qu'en dehors des revenus gagnés à la sueur du front, les autres, c'est du vol, parfois légal, parfois non...

Mais, laissons la justice œuvrer sereinement.



Et Tesson dans tout ça ? Jamais lu le moindre billet, pas même la plus infinitésimale ligne de lui ou d'un éditocrate qui retrace l'histoire et éclaircit les zones d'ombre sur l'accumulation du capital de Seillière ou d'un autre oligarque : ça, ce sera quand la gauche sera au pouvoir !