France-Estonie, Tsonga : Jo le taxidermiste

Publié le 06 juin 2012 par Levestiaire @levestiaire_net

L’Estonie en a pris quatre, l’Angleterre ce sera combien ?


Cravate rayée, costard sobre, le requin Blanc s’est présenté dans la salle de presse tenue par videur dont le job était de se faire prendre en photo avec Benzema. Wenger était là aussi, et exceptionnellement il n’a pas demandé 20 000 euros pour une photo avec le spécialiste média du Vestiaire. C’est décousu, comme le maillot de ces nuls d’Estoniens, même si Blanc ne l’a pas dit comme ça. Il a plutôt dit que sa défense avait été impressionnante de concéder une seule occasion, surtout que c’était cinq. Mexès et Rami seront épaulés par Koscielny, le requin a donc préféré parler de l’attaque, juste pour dire que Ribéry et Benzema sont meilleurs que les autres, sans citer Menez ni Valbuena, plutôt en les faisant jouer devant du public. Comme ses joueurs, il n’a pas assisté au début de match, mais lui avait une excuse : Tsonga a failli gagner. Pacaud l’a dit, Duluc l’a dit, même Lizarazu a dû le dire et tout le monde a fait mine de les découvrir à chaque fois ces quatre putains de balles de match. Ouf, on aura un remake du Federer-Djokovic de l’an dernier, ils ont tous un an de plus, sauf Federer et le grand-père Djoko.

MMA, zéro baba

Sinon, avant que Benzema et Ribéry ne s’amusent un peu, il y a eu un show case privé de Christian Jeanpierre et Lizarazu avec les lecteurs du Maine Libre.fr, des rillettes, du fromage et tout ce que la PQR réserve de pire à ses pique assiettes de confrères. Le Vestiaire ne s’est pas fait prier pour remplir son sac de brownies et moignons de poulet, on s’était quand même pas déplacé pour le match. Saccomano non plus, les bars ukrainiens retransmettaient sans doute du catch féminin. Vendroux, lui, a fait le job, comme depuis 123 ans : il a attendu que tout le monde soit en salle de presse pour ne pas y être. Une troisième sorte de pâté venait de sortir du frigo et il bosse pour France Inter.

Pendant ce temps-là, Evra est toujours blessé.