Sanctum

Publié le 10 juin 2012 par Olivier Walmacq

genre: aventure
année: 2011
durée: 1h50

l'histoire: Au cours d'une exploration en Nouvelle Guinée, un groupe de cinq personnes est emprisonné lors d'un cyclone dans une caverne. Avec l'eau qui monte et l'oxygène qui s'épuise, le seul espoir est de voyager à travers les grottes sous-marines inexplorées.

la critique d'Alice In Oliver:

Depuis Titanic, et même, depuis Abyss, ce n'est un secret pour personne: James Cameron est un passionné de plongée sous-marine.
Il n'est donc pas très étonnant que le réalisateur se soit intéressé à Sanctum, un film d'aventures réalisé par Alister Grierson.
D'ailleurs, James Cameron est le producteur exécutif de ce long-métrage.

Sa participation à Sanctum se ressent fortement via quelques séquences sous-marines de toute beauté.
C'est d'ailleurs presque la seule chose à retenir de ce survival. Pour le reste, James Cameron n'est que producteur (comme je l'ai déjà souligné), Alister Grierson mettant à l'épreuve un groupe de cinq personnes, prisonnières d'une caverne souterraine.

A partir de là, le film accumule tous les poncifs du genre: claustrophobie, peur du noir, suffocation, stress, panique...
On se croirait presque dans The Descent, sauf qu'il ne s'agit pas ici de spéléologie, et que des monstres affreux et sanguinaires ne sont pas de la partie.
Pour le reste, Sanctum propose quelques morceaux de bravoure et d'héroïsme techniquement bien foutus.

Pourtant, malgré des qualités évidentes (photograhie superbe, un certain suspense et un rythme soutenu), la formule peine réellement à fonctionner.
La faute revient indéniablement aux personnages, guère attachants... C'est vraiment le gros point faible de Sanctum.
Si certaines séquences parviennent parfois à démontrer leur efficacité, on a bien du mal à partager le calvaire des héros en place, le film manquant d'impact psychologique dans son ensemble. Bref, Sanctum n'est pas non plus un mauvais film d'aventure et reste tout à fait regardable.
Mais, force est de constater qu'Alister Grierson a bien du mal à exploiter son sujet et le potentiel de ce long-métrage pourtant prometteur.