Une campagne d’appels de dons… pour l’avortement

Par Oratoirenotredamedefatima @nd_fatima

On en parlait hier, l’ONU a décidément du mal avec la vie. Le Chili, le Salvador, Malte, le Nicaragua et le Vatican sont dans le collimateur de la police du monde pour ne pas autoriser l’avortement dit « thérapeutique ».

Il ne faut pas s’en étonner. La mission officielle de l’ONU de garantir la paix dans le monde est une couverture, cette organisation a en réalité pour mission de surveiller quiconque ne va pas dans la marche du globalisme et du progressisme… autant dire que les religions, la tradition et la liberté sont des ennemis à abattre.

Victimes eux aussi de la propagande de mort et du lavage de cerveau dont est victime l’ensemble du monde, des Chiliens ont décidé de se « mobiliser » pour le « droit » à l’avortement… Et bien que cela soit tragique, ça donne un résultat assez… cocasse. Jugez plutôt.

La Coordination universitaire de la dissidence sexuelle (CUDS) (comprenne qui pourra) vient de lancer une vidéo sur internet avec « 42 phrases-type contre l’avortement ». Une actrice particulièrement peu douée, Irina La Loca (comprendre Irène la Folle) se livre à une parodie des arguments contre l’avortement.

(on apprend que la vidéo a été supprimée mais vous pouvez toujours aller sur l’excellent  blog de Jeanne Smits pour voir l’actrice en question)

Tous les tons et toutes les situations sont parodiés si bien que « s’il te viole, donne l’enfant à l’adoption » est mis sur le même plan que « l’avortement est un assassinat ».

Le CUDS a également lancé une campagne intitulée : « Donne pour un avortement illégal ». Des volontaires ont parcouru des rues des villes afin de recueillir des dons privés en vue de payer des avortements illégaux. L’angle d’attaque classique de l’avortement en cas de viol ou de malformation de l’enfant semble dépassé : il s’agit surtout de montrer l’avortement sous un jour « jovial et pacifique », « un thème joyeux, allègre, parce qu’il parle de la liberté des femmes de décider. »

Le clip de campagne pourrait laisser penser à une mauvaise blague ou  à une initiative de mouvement pro-vie afin de décrédibiliser les partisans de l’avortement. Que nenni ! Le clip est tout ce qu’il y a de plus « sérieux » avec des quinquagénaires dans un parc qui font du mauvais play-back, des petites filles qui jouent dans un parc (heureusement pour elles que leurs mères n’ont pas « bénéficié » de l’avortement), des jeunes hommes qui veulent apparemment eux aussi leur droit à l’avortement, un chanteur à la voix de fausset, troubadour des mauvais jours avec sa guitare…

Si ce n’était pas tragique, il y aurait de quoi pleurer de rire. On touche le fond.