La petit édition canadienne a frôlé la catastrophe de près

Par Dedicaces @Dedicaces

Voici l’une des raisons pourquoi les Éditions Dédicaces ne basent pas leur développement sur les subventions gouvernementales : Sale temps pour les indépendants, et en particulier pour les petits éditeurs canadiens : Literary Press Group, vient de perdre le financement que lui accordait le gouvernement fédéral. Cette société qui assurait la commercialisation et le marketing, sous la forme d’une coopérative représentant les éditeurs indé se retrouve à la rue, faute d’argent.

L’agence fédérale canadienne, qui représentait l’unique source de revenus de LGP, fait donc défaut, privant l’organisation d’un tiers de son budget de fonctionnement. Une fin mortelle pour l’ensemble des éditeurs qui comptent dans sa liste, explique le directeur général, Jack Illingworth. Avec 235.000 € CA reçus durant l’année 2010/2011, venant du Department of Canadian Heritage, ainsi que 17.000 $ CA supplémentaires, LGP s’est donc vu refuser le renouvellement de sa subvention pour cette année. (via QuillandQuire)

« Nous estimons que cette décision est très grave et qu’elle peut causer des dommages irréparables dans l’édition de livres au Canada. C’est une mauvaise politique publique, dans le financement de la production de livres, qui s’en prend aux liens directs avec les lecteurs, de la plus destructrice des manières qui soit », ajoute-t-il.

Avec 225 titres prévus pour cet automne, pour près de 45 maisons d’édition, LGP continuera de vendre les ouvrages jusqu’au démantèlement final de la société. Il ne restera plus aux éditeurs qu’à trouver un autre moyen de se faire commercialiser. Après le 30 novembre, ces derniers seront libres de continuer avec LGP, ou de chercher leur propre solution alternative.

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