Souvenirs du Festival de Cannes | 2012

Publié le 16 juin 2012 par Bamboo @Bamboo_Club

J‘ai suffisamment tardé à partager avec vous d’aussi étourdissants souvenirs. Je pense que personne ne verra d’inconvénient à ce que je me contente d’illustrer ce très beau séjour par des images plutôt que par un long et ennuyeux texte. Seules la flamboyance, l’extravagance, les lumières et les étoiles sont de mise à Cannes. Pour ma part, je suis particulièrement chanceuse, Cannes et son festival deviennent meilleurs à déguster chaque année. J’ajoute seulement une pincée de commentaires afin de vous guider agréablement…

Le passage obligé par le Palais des Festivals. Vous avez droit chaque année à la quasi même photo… Quelle manque d’originalité !

Le festival, c’est évidemment assister à des projections souvent en présence des équipes de films. Parmi la foultitude, j’ai choisi d’en montrer deux. Deux films faisant partie des sections parallèles.

PRESENTATION DE ERNEST ET CELESTINE – QUINZAINE DES REALISATEURS
Adapté des bandes-dessinées de Gabrielle Vincent, réalisé par Benjamin Renner, Stéphane Aubier et Vincent Patar, d’après un scénario signé Daniel Pennac.

Sur la photo, Daniel Pennac précise qu’il y a un goûter à la fin de la projection pour une certaine catégorie du public… Pauline Brunner prête sa jolie voix à Célestine et Lambert Wilson est son merveilleux Ernest. Pourquoi cette photo ? Il s’agissait là de la séance la plus adorable et pleine de fraîcheur qui soit, la projection étant avant tout ouverte aux enfants (le goûter, c’est que pour les enfants !). Et vous savez quoi : j’ai a-do-ré (la séance et le film) .

PRESENTATION DE MISS LOVELY – UN CERTAIN REGARD
de Ashim Ahluwalia

Je ne voulais pas manquer cette projection : 1) parce que la robe en soie blanche froufroutante de l’héroïne du film était magnifique. 2) parce que le résumé de ce film indien était fort attirant. Très mauvais choix, c’était long mais long… Conclusion : 1) ne pas se décider pour une raison futile, qui plus est une « raison de fille ». 2) les résumés de films sont des mirages trompeurs.

Le festival, c’est également boire, déjeuner, dîner. Comme l’an dernier, j’ai trouvé refuge (surtout les premiers jours ravagés par la pluie) au Café Fnac, un de mes endroits préférés. La décoration a changé, ils ont opté pour le rouge et le noir mais le lieu est toujours aussi agréable. Pour être raccord jusqu’au bout avec la passion du cinéma, des films y sont projetés à l’heure du déjeuner (voyez la toile blanche au fond) et des rencontres-discussions autour du cinéma y prennent place.

Contrairement à ce que véhicule l’imaginaire cannois, la boisson la plus répandue à Cannes n’est pas le champagne. Le festival se traduit pour moi par un pic de consommation de café

La meilleure nouvelle pour mes papilles : Jean-Luc Pelé a ouvert un salon de thé – bar à gourmandise (inauguré en avril 2012). Ceux qui aimaient et admiraient déjà les superbes devantures de ses pâtisseries-chocolateries seront ravis. Ce lieu-ci est juste parfait.

Avec sa terrasse et ses ombrelles vertes acidulées, j’ai trouvé que c’était l’endroit idéal pour mon invité.

Salé, sucré, macarons, cocktails ou chocolat chaud, tout est à recommander. Il faudra simplement revenir plus d’une fois pour tout goûter .

Subtilité : de l’assiette de mon invité à la mienne, le même entremets est présenté légèrement différemment.

Montée des marches – séances en journée

Montée des marches – séances en soirée

Merci à Carole, Mélodie et Julien de m’avoir si bien reçu dans leur agréable maison !

Vue incroyable (mais prise de vue médiocre) sur le jardin parcouru de citronniers.

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