« Pour sauver des vies, il faut l'avoir dit », l'Agence de la Biomédecine poursuit son effort de mobilisation du plus grand nombre de personnes favorables au don de leurs organes et au partage de leur choix avec leurs proches. Mais, ce 22 juin 2012, la Journée nationale dédiée au don et à la greffe d'organes devient la "Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe, et de reconnaissance aux donneurs". Parce que grâce au geste de solidarité des donneurs, décédés et vivants, plusieurs milliers de vies sont sauvées chaque année. C'est donc aussi l'occasion de remercier les proches, qui, trop souvent, se trouvent dans la position délicate de devoir témoigner de la volonté du défunt, alors qu'ils l'ignorent.
En France, la gratuité du don d'organes est un principe fondamental. Ce geste de solidarité sauve des milliers de vie chaque année en permettant à des patients d'être greffés. En plus de cette reconnaissance pour les donneurs et leurs familles, la Journée du 22 juin conserve toujours pour objectifs de faire en sorte que chacun se positionne sur le don d'organes après sa mort et qu'il transmette sa décision à ses proches. Car, si selon la loi, nous sommes tous présumés donneurs, les équipes hospitalières doivent obligatoirement s'assurer de notre non-opposition avant d'entreprendre un prélèvement. Pour ce faire, elles consultent le registre national des refus et, si le nom du défunt n'y figure pas, elles doivent se tourner vers les proches pour vérifier sa volonté.
Le nouveau Plan Greffe 2012-2016 doit faire face à un accroissement du nombre de patients en attente d'un greffon. L'Agence de la biomédecine en charge de sa mise en œuvre, souhaite voir renforcée la collaboration entre toutes les parties prenantes, les ARS, les agences sanitaires, les structures de soins, les professionnels de santé concernés, les sociétés savantes, les associations de patients et d'usagers…afin de pouvoir mieux faire face à cet enjeu majeur de santé publique. C'est donc aussi une Journée pour rappeler que les progrès accomplis dans la greffe et le don d'organes, telles que les avancées médicales et scientifiques et l'évolution de la législation et de la réglementation, ne doivent pas faire oublier que plus de 16.000 personnes en France restent en attente d'une greffe.
Source : Communiqué Agence de la biomédecine etwww.dondorganes.fr