Les vertus du Christ s’élevaient et croissaient
Dans la vallée splendide de l’humilité
Sous l’action des rayons brûlants de son amour,
Les montagnes tombant en jour et bleuités
Les châtaigniers poussant et leurs coudes géants
Les cèdres et la rose et les pins d’hyacinthe
Où se voyait Jacob avec l’ange luttant,
Et les vertus du Christ emplies du corps-à-corps
Naissaient en chaque jour à cette horrible place
Par les instincts profonds du roc et du séjour
D’être soumission totale et sans la crainte.
Pierre Jean JOUVE (1887-1976).
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