Volvo C30 2013 : mi-coupé mi-bicorps

Publié le 18 juin 2012 par Critiqueauto

Contre vents et marées, la petite Volvo C30 continue son petit bonhomme de chemin. Introduite en 2007 sur le marché canadien, la petite voiture mi-coupé mi-bicorps propose quelque chose qu’on ne trouve pas souvent sur le marché : une allure sportive et un peu d’espace de chargement. Quand Volvo l’a commercialisée pour la toute première fois, les consommateurs ont vraiment eu droit à quelque chose de complètement nouveau en matière de style, à l’intérieur et à l’extérieur. Même aujourd’hui, la C30 est encore jolie et fait toujours tourner les têtes.

Motorisation

Il y a quelques années, Volvo offrait deux versions de sa C30, la 2.4i et la T5; chacune avait sa propre mécanique à 5 cylindres, un 2,4-litres de 168 chevaux pour la 2.4i et un 2,5-litres turbo de 227 chevaux pour la T5. Pour 2013, une seule mécanique, le T5 à double arbre à cames en tête de 2,5 litres turbo qui développe (encore ?) 227 chevaux à 5 000 tours par minute. Alors, en six ans, on ne peut pas dire que Volvo ait fait beaucoup de changements du côté de ses moteurs. Ce moteur produit cependant un couple de 236 livres-pieds à 1 500 tours par minute seulement, ce qui autorise des accélérations intéressantes.

Pour ce qui est des boîtes de vitesses, Volvo offre toujours deux choix aux consommateurs : une manuelle à 6 rapports et une automatique Geartronic à 5 rapports. Dans le cas de l’automatique, le fabricant suédois devra penser à se mettre à niveau avec la concurrence qui offre 6 rapports et, parfois même, plus. Selon les chiffres fournis par le constructeur, l’accélération de 0 à 100 km/h se ferait en 6,7 secondes dans le cas de la manuelle et en 7,1 secondes dans le cas de l’automatique. Toujours selon Volvo, la consommation de carburant varie entre 6,6 et 10,2 litres aux 100 kilomètres. La Volvo C30 est une traction.

Habitable et carrosserie

L’habitacle de la C30 n’a pas reçu de nombreuses améliorations de style au cours des six dernières années et comporte toujours sa planche de bord flottante. L’espace avant est très raisonnable, mais l’espace pour la tête l’est un peu moins. À l’arrière, c’est conçu pour des enfants. Pour ce qui est de l’espace de chargement, c’est limité. Le plancher du coffre est haut, même vos sacs d’épicerie risquent d’amputer votre visibilité vers l’arrière; de plus, l’ouverture du hayon vitré est étroite.

La suspension est relativement ferme et offre un confort correct, sans plus. Pour profiter de sa C30 un peu plus, Volvo propose le modèle R-Design qui offre des éléments de confort intéressants, pour autant que vous soyez prêt à payer la différence, évidemment.

Conclusion

Au volant de la Volvo C30, il faut toujours se rappeler qu’on ne conduit pas une MINI Cooper S. Et si vous la poussez un peu, vous comprendrez ce qu’on veut dire. Par contre, on remarque qu’elle affiche un empattement très long pour son gabarit, ce qui en fait une excellente voiture de tourisme sur l’autoroute. En termes d’équipement, c’est complet. En matière de sécurité, que dire de plus que : « C’est une Volvo ! »