L'AFFAIRE TWEET, ROYAL et TRIERWEILER

Publié le 20 juin 2012 par Abelcarballinho @FrancofoliesFLE

Valérie Trierweiler regrette d’avoir soutenu publiquement Olivier Falorni, le rival de Ségolène Royal. Trop tard ?  On dirait...

Ses impressionnants escarpins et son élégant brushing ne feront pas les délices de la presse mexicaine, comme ils avaient marqué les esprits outre-Atlantique. Cette fois, Valérie Trierweiler n’a pas fait le déplacement au G 20 avec son compagnon. Une absence qui intervient après la tempête conjugalo-électorale que la première dame a déclenché en une phrase tapotée sur le clavier de son smartphone pour soutenir Olivier Falorni, l’adversaire de Ségolène Royal à La Rochelle, élu député depuis

Dans l’entourage de la journaliste, on balaie d’un revers de main les rumeurs que provoque cette absence. Si la première dame n’est pas au Mexique, c’est tout simplement qu’elle avait prévu, bien avant le « tweetgate », de rester aux côtés de ses deux enfants qui passent leur bac cette semaine. Ses proches l’assurent, il n’a d’ailleurs jamais été question qu’elle se rende à Los Cabos. Hier, elle a passé la journée à l’Elysée pour travailler. Autre effacement très remarqué : la notice biographique de la première dame a disparu du site Internet de la présidence de la République. Là encore, rien de grave, assure-t-on au Château. Une nouvelle mouture est en cours de rédaction et sera publiée prochainement.
Quelque chose a changé, toutefois, depuis une semaine. Très discrète, absente même ces derniers jours, Valérie Trierweiler reste dans l’ombre. Plus question de parler officiellement à la presse (du moins pour l’instant). L’affaire du tweet a fait des dégâts. « J’ai commis une erreur », a confié la première dame à une de ses amies. Même la défaite de sa rivale ne lui a pas mis de baume au cœur. Elle regrette aujourd’hui d’avoir encouragé publiquement Olivier Falorni. En tout cas de cette façon.
« Elle n’a pas bien calculé les conséquences que son tweet aurait sur l’autorité du chef de l’Etat, sur le PS, sur ses enfants et ceux de François Hollande », témoigne un ami qui se désole que certains l’aient considérée comme une quasi « criminelle » pour un message de cent trente-cinq signes. « Le tweet n’a pas eu d’incidence sur le score final à La Rochelle. Au plan national, le PS a obtenu la majorité absolue et n’a pas perdu quarante sièges, comme le prédisaient certains observateurs. Mais Valérie est quand même anéantie. Elle s’en veut d’avoir donné une image négative », poursuit ce confident. L’explication avec François Hollande a été orageuse. « Il était furieux, glisse pudiquement un de ses proches. Il est clair que cela ne pourra pas se reproduire. »

Royal se dit «meurtrie»

par le tweet de Trierweiler Ségolène

Ségolène Royal, ex-compagne de François Hollande, s'est dite "meurtrie" par le tweet de la première dame, Valérie Trierweiler, soutenant son adversaire aux élections législatives, dans des déclarations mercredi soir et jeudi 14 juin 2012.

source: Le Parisien