22 juin / La une de Pourri Match

Par Blackout @blackoutedition
22 juin La loose - La une de Pourri Match Et voilà que Ginette mon ex-maîtresse vint, contre toute attente, se mêler au débat. Elle décida de porter plainte contre moi, considérant que je lui avais caché ma face noire et qu'elle avait vécu quelques mois avec un monstre. Avec un prénom pareil elle avait des circonstances atténuantes. Ginette ! comment avais-je pu oublier ce blaze ? Sa raie ! Son cul majestueux ses fesses puissantes et sa manière de s'en servir. L'unique explication. Je l'ai menée quelquefois au ciel et, sans me vanter je ne lui jamais fais miroiter un avenir réjouissant. Au nom de quelle espérance déçue ce joli cul venait-il m'attaquer ? Voulait-il faire la une de Pourri Match ? Au vu de la lenteur de la justice, on aurait canardé encore quelques apprentis blaireaux avant que je n'use pour cette affaire mon arrière train sur les bancs de la justice… Je pensai que l'on ne reparlerait plus des cette femelle… Ô mauvaise surprise, je ne fus pas radié de l'enseignement, et j'effectuai ma rentrée dans un curieux silence. Des rumeurs traînèrent : les voyous admireraient l'homme qui avait fait de la tôle ? Apprenez leur les conjugaisons et ils vous lancent des pierres, soyez soupçonné de meurtre… Ô tempora Ô mores… Damien était absent, ce qui ne m'étonna qu'à moitié. Au bout d'une semaine je décidai de convoquer ses parents. Surprise, c'étaient des parents normaux. Elle bonnasse, pantalon de velours côtelé coiffure négligée nez empâté seules les lèvres étaient sifflantes, fonctionnaire des impôts ; lui magasinier et squelettique, je l'imaginai disparaître derrière son diable, mais les bras comme des câbles, des bras de l'emploi une figure taillée au coutelas des yeux durs comme des charbons ardents, ils se défendirent de suite avec ces arguments : ils occupaient une place dans la société. Certes, ils rentraient tard du travail, et n'avaient guère le loisir de survoler les devoirs de leur enfant. Je les rassurai d'abord en leur disant que leur fils travaillait très bien à l'école. Puis je leur demandai de façon anodine, comme on demande l'heure : n'avez-vous pas remarqué quelques traces de coups chez votre enfant ? L'homme me coupa, il faut bien qu'ils jouent. Et les meurtres, qu'en pensaient-ils ? Les meurtres quels meurtres ? Demanda la femme en poussant des cris d'orfraie… Et l'absence de votre fils à l'école ? Quoi, mon fils ? Absent ? Parents normaux parents normaux… A suivre... demain !

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