Une proportion plus élevée que pour la plupart des autres types de particules. Seuls 20% des particules provenant de la fumée du bois restent coincés dans les poumons. Mais dans le cas des échappements de moteurs diesel, les particules sont plus fines, pénètrent plus profondément dans les poumons, où elles se déposent. Par ailleurs, « ces particules absorbent la lumière, produisant ainsi un effet de réchauffement ».
Vers de nouvelles limites de concentration : Des résultats qui vont permettre aux chercheurs de déterminer les doses déposées en fonction du niveau d'exposition et permettre aux autorités sanitaires de préciser de nouvelles limites maximum d'exposition, et de concentration de particules, espère Jenny Rissler, chercheur en technologie des aérosols à l'Université de Lund. D'autres études épidémiologiques ont montré que l'exposition à de fortes concentrations de particules augmente le risque de maladies respiratoires et cardiovasculaires.
Rappelons que mi-juin 2012, les gaz d'échappement diesel, ont été classés comme cancérigènes pour l'homme (Groupe 1), par l'Agence Internationale pour la Recherche sur le Cancer (CIRC), émanation de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Source: Journal of Aerosol Science Volume 48, June 2012, Pages 18-33 Experimental determination of deposition of diesel exhaust particles in the human respiratory tract(visuel © Minerva Studio - Fotolia.com)