BNP acheté à l'ouverture.

Publié le 17 mars 2008 par Gigi75
Point sur le portefeuille "Action":
L'ordre passé la semaine dernière sur BNP, et valable toute cette semaine a pu être exécuté ce matin à l'ouverture des marchés, à 54€01, pour un montant de 26*54.01€=1404.26€ hors frais de courtage (montant: 5€62, à 0.4%).
Les liquidités seront donc amputées de 1409,88€ lors du prochain point de vendredi matin, et il restera un peu plus de 4500€ à investir. Nous profiterons des prochaines semaines pour "terminer" l'investissement et être investi assez proche des 100%.

Notez que pour les options, c'est JEUDI le dernier jour pour le mois de mars, car vendredi sera férié à la Bourse (Vendredi Saint), au même titre que lundi prochain d'ailleurs (Paques).

+++ Commentaire sur les marchés +++

La très forte baisse des marchés de ce jour (-161 points pour le CAC40) s'explique par le rachat de Bear Stearn par JP Morgan. L'acheteur a fait probablement une excellente affaire à terme: il ne cache pas envisager un retour de 1milliard de bénéfice après impots "à terme". Payer un montant dérisoire de 236 millions $ (2$/action) pour cela, c'est cadeau ! 
Voyez le choc pour les autres actionnaires: L'action est passée de 150$ l'an passé à 4$ ce soir.... Le prix du rachat représente à peine 1trimestre de bénéfices de 2006, c'est dire la valorisation ridicule à laquelle on aboutit lorsque l'irrationnalité totale rêgne. On est très long des fondamentaux des sociétés, et le marché ressemble à un casino.

En conséquence de tout cela, à Paris, la volatilité sur les marchés (que l'on retrouve ici: http://www.euronext.com/trader/summarizedmarket/stocks-2634-FR-QS0011052139.html?selectedMep=1&idInstrument=232661) a fait littéralement un bond, avec un pic à 36%, et une moyenne de la journée à 33% en progression de 11% depuis vendredi. La peur semble s'installer vraiment durablement, et rien aujourd'hui ne laisse présager la sortie de crise: Chaque rebond, chaque espoir, s'est soldé jusqu'à présent par une très mauvaise nouvelle, faisant replonger le marché encore plus bas.